Un Dernier Pour la Route

Alors voilà, normalement c'est terminé, Michael l'a juré, on a assisté au dernier film. Le premier était mauvais, le deuxième était à vomir. Et pourtant j'ai osé regarder Transformers 3, je dois être maso. Mais bon, autant faire les choses jusqu'au bout.

Finalement c'est une bonne surprise.

Non je déconne. C'est la même recette que les deux premiers, donc on se répète: un scénario débile, un film 1000 fois trop long, des acteurs qui cachetonnent (genre Malkovich, qui se spécialise dans le genre) ou d'autres qui n'arrivent toujours pas à donner un semblant d'émotion après trois épisodes (oui Shia c'est à toi que je m'adresse). Il y a même un nouveau pot de fleur, blond cette fois-ci (Rosie Huntington-Whiteley) qui a la particularité de courir parfaitement avec des chaussures à talons.

Mais Transformers 3 parvient, un peu comme le premier, à émerger de la médiocrité dans sa dernière heure, avec une bataille dantesque dans les rues de Chicago. Franchement, le boulot des équipes techniques d'ILM est énorme, et chose rare les scènes d'actions sont lisibles (avec la petite touch slow motion de Michael quand même).

La perspective d'en finir avec cette trilogie me pousse même à penser qu'il s'agit du meilleur, enfin du moins pire des trois.

Puis bon, on va enfin être débarrassé de Shia Laboeuf, si c'est pas une bonne nouvelle ça!