Au secours

Une bonne daube comme on en a le secret, en France, outre un scénario décousu dont dès les premières minutes on imagine déjà la fin, le pire à venir est l'interprétation.

Une Deneuve, toujours plus botoxée à la diction incertaine et la posture raide d'un soldat prussien du kaiser, mère sétoise sans le moindre accent du sud, d'une Diane Krugger à qui elle il reste un petit accent teuton, ça doit être le seul lien qui est apparent entre ces deux là.

Ce qui me laisse perplexe c'est pourquoi faire mal jouer à une femme de 74 ans le rôle d'une femme de 50 ans mère d'une autre de 40 ans qui joue mal le rôle d'une jeune femme de la grosse vingtaine. Rien n'est crédible dans cette filiation, pas plus que Deneuve pour incarner une femme submergée par ses émotions de mère...

Pourquoi ne pas leur donner les rôles de leurs âges ? Car dans cette cavalerie des âges Diane Krugger en jeune héritière junkie n'est évidemment pas crédible un instant et pas seulement du fait de son âge !

J'en parlais il y a peu avec mon amie d'enfance qui a fait de la figuration dans un autre film, elle me disait qu'en fait il y avait peu d'offre pour des femmes de 50 ans, je lui faisais remarquer qu'en fait c'était souvent pareil pour les actrices qui jouaient jusqu'au sclapel et à l'injection de botox les trentenaires en attendant d'atteindre 70 ans pour jouer des rôles de 50 ans, c'est un peu pathétique.

Nicolas Duvauchelle, en petite frappe comme d'habitude, cet homme n'est pas un acteur mais un panneau publicitaire, il ne lui manque que le blouson avec aigle dans le dos.

On s'ennuie dans ce film, on a hâte que ça finisse, rien n'est bon même les images sont banales alors que la région est un recèle des trésors, Sète, l'étang de Thau, les vignes...

C'est un pire