Tous en scène, c'est l'histoire d'un koala producteur de théâtre. Tous ses spectacles se sont cassés la gueule. C'est donc un gros gros nul. Et il est fauché comme les blés.
Pour se refaire, il décide d'organiser la Nouvelle Star, mais la télé en moins. Il fait donc miroiter à tout San Francisco un prix de 1 000 $ pour le meilleur chanteur, qui sera décerné à la suite d'un spectacle réunissant la crème de la crème (non) des chanteurs de la ville.
C'est donc, en plus d'être un gros nul, un connard opportuniste qui vend du rêve et des paillettes à des pauvres gens coincés dans leur vie nulle.
Donc il fait passer des auditions. Pas plus de 25 secondes de la même chanson. On est quand même pas là pour écouter de la musique.
Après le film, pendant une durée interminable, développe un sous-scénario par personnage sélectionné au terme de cette audition (qui, soit dit en passant, est basée sur des critères de sélection plus que douteux). Ces sous-scénarios sont aussi intéressants que le programme présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan et aussi approfondies que les articles de 20 Minutes.
Après le producteur détruit son propre théâtre. Pourquoi ? Comment ? Tout simplement parce que, comme dit plus haut, c'est un gros nul. Il retourne donc à son boulot originel, à savoir laveur de voitures. Et même à ce job là, il est nul.
Heureusement à la fin, ça finit bien. Ils font quand même un spectacle au prix d'une violation de propriété privée (mais c'est une banque qui est le propriétaire en question, donc ça passe, parce que les banques sont méchantes).
Je finis sur une touche positive : Le spectacle en soi, qui est composé de chansons complètes (enfin), est tout à fait réussi. Bons morceaux, bonne mise en scène, de l'émotion. 15 minutes de plaisir.
Dommage que ça ne suffise pas à rattraper les 80 précédentes.