Ambiance à la M. Ripley, costumes clairs, couvre-chefs à la Pierce Brosnan et américains en goguettes dans les hauts lieux du tourisme chic d'Europe en 1962. Rencontre avec un jeune ambitieux débrouillard et malintentionné. Mais sympathique. Total, tel est pris qui croyait prendre au prix d'un retournement de situation un peu poussif, la proie se révèle retorse, et ça finit en confrontation acharnée, volonté contre volonté, de deux bonshommes aveuglés par leurs objectifs a court terme. La nénette fait bien entendu figure de figurante, avec son prénom suranné, Colette, voire de simple prétexte à la véritable relation importante du film, une sorte de projection rêvée d'une concurrence père-fils qui bien entendu tourne à l'avantage de la jeunesse. Autant dire que je suis un peu exaspérée par la montagne de clichés accumulés, autant que par le titre en anglais qu'aucun traducteur n'aurait eu assez d'expertise pour transposer à notre langue, c'est sûr. Et pour finir, les acteurs sont loin de crever l'écran.