Dans une petite ville coréenne, un flicard grassouillet et à moitié lâche est entrainé dans l’investigation de carnages dont les victimes sont sauvagement déchiquetées par des meurtriers fous enragés aux corps rougis et déformés de répugnants bubons. La métamorphose de l’homme évoluera tout au long du film, dès que sa propre fille s’avèrera la victime possédée suivante.
Secondé par une étrange jeune femme à moitié folle, d’un collègue et de quelques amis, d’un puissant shaman et d’un prêtre chrétien, il s’enfonce dans une enquête de plus en plus révélatrice de funestes sorcelleries, dont les soupçons le conduisent vers un inquiétant ermite Japonais qui vit en pleine forêt.
Décidément le cinéma Coréen n’en finit pas d’étonner par son punch, sa démesure, et surtout l’art de ne pas se cantonner au surnaturel et à l’horreur, mais à savoir les faire prédominer par le thriller, le drame humain et les liens émotionnels et filiaux.
Malgré un scenario un tantinet décousu, et où il est clair qu’il ne faut pas trop se poser de questions, ce spectacle à suspense malsain, à enquête morbide, à frissons sanglants, à saisissements surnaturels et à retournements successifs de situations, nous donne 2H30 d’un agréable thriller fantastico-horrifique.