I really love the Rock 'n' Roll
Le Rocky Horror c'est une histoire de consanguinité qui n'a jamais était égalée.
Quand le rock des sixites vous coule dans les veines c'est un peu comme un cadeau aux résonances diaboliques et électriques qui s'offre à vous.
Cette musicalité propre, démoniaque et envoûtante qui vous ferait entrer en transe va vous embarquer dans une histoire folle à l'ambiance unique.
En arrière plan du milieu des années 70 se dresse le célèbre "sex, drugs ans Rock 'n' Roll". Et il n'a jamais été mieux représenté qu'ici.
Si on frissonne dans un transport quasi hypnotique c'est aussi parce qu'on retrouve quelque chose de woodstockien de ce film. Les plus grands génies du rock planent au dessus de cette oeuvre hors norme.
Le thème de l'homosexualité est également un coup de génie, voire un coup de théâtre dans cette comédie transexuellienne. Ajoutant une louche de folie débridée à un univers déjà survolté.
A ma connaissance, le film culte zéro défaut n'existe pas. Et celui-ci n'échappe pas à la règle. Pour la plupart, c'est du défaut fait exprès, mais quand même. Un scénario (vous avez dit scénario?) incompréhensible, des effets spéciaux lamentables, des faux raccords à la pelle, le Rocky Horror se dresse pourtant comme un étendard unique en son genre. Et sans ses défauts, il ne serait pas l'icone qu'il est aujourd'hui (toujours diffusé en salle 35 ans après !!!)
Car c'est un film entraînant et déjanté que nous a offert Jim Sharman, un film qui donne envie de bouger, de se lever, de prendre la guitare et de hurler dans le micro.
Et je pense assez clairement que ceux qui n'ont pas aimé, n'ont pas ce quelque chose de purement rock 'n' roll dans le sang.
C'est pas un défaut, à mes yeux ce serait un manque, mais il est évident que pour ceux à qui ce film colle à la peau, le mot culte n'est pas assez fort.