Se voudrai satyre mais pour cela devrait pourvoir prétendre à nous attire(r), à nous en dire... mais mis à part la réalisation chirurgicale de certaines séquences à faire pleurer dior ou un spectateur epileptique, tout baigne dans un scénario des plus simpliste, une actrice mièvre qui n'incarne qu'un aspect de la psyché actuel féminine (l'innocente, la victime, l'agneau, etc) face à les méchantes, j'entend celles ouvertement belles. Au niveau psychologique on frise l'anémie tant le personnage principal, fantasmé probablement par le réalisateur sans être désirable par un être humain raisonnable, nous donne envie de lui coller des baffes, de lui dire "bouge" ou quelque chose du genre. Jamais le scénario ne donne tort à nos craintes et la plastique ne suffit pas à incarner ni à donner du gout.


J'adore ce réalisateur pour ses précédents films mais j'en viens à penser qu'il a épuisé tout son univers intellectuel et qu'il n'en reste que le fond, sorte de bouillie visuelle indigeste. On en retourne toujours à la diossimétrie du cinéma US, "la perfection technique au service du crétinisme" comme disait je sais plus qui.

Rise_aware
3
Écrit par

Créée

le 23 juin 2018

Critique lue 148 fois

Andrew Wiggins

Écrit par

Critique lue 148 fois

D'autres avis sur The Neon Demon

The Neon Demon
Antofisherb
5

Poison Girl

Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...

le 8 juin 2016

196 j'aime

45

The Neon Demon
Gand-Alf
5

Beauty is Everything.

Le temps d'un plan, j'y ai cru, au point d'en avoir une demie molle. Le temps d'un opening theme fracassant, me renvoyant au temps béni de Blade Runner, et dont les basses me parcourent l'échine avec...

le 20 juin 2016

194 j'aime

6

The Neon Demon
Sergent_Pepper
8

Splendeur et décadence.

La plastique, c’est hypnotique. La bande annonce, le clip, la publicité : autant de formes audiovisuelles à la densité plastique extrême qu’on louera pour leur forme en méprisant le plus souvent...

le 13 juin 2016

149 j'aime

19

Du même critique

Gone Girl
Rise_aware
8

Renversant

David Fincher m'impressionne. Quand il réalisait Zodiac, on sentait qu'il entamait sa "seconde carrière", préférant la minutie à la facilité. Et pourtant on sait que sur ses précédents chefs d'oeuvre...

le 21 oct. 2014

2 j'aime

Un homme idéal
Rise_aware
7

C'est moi qui ai de la chance

Dès la vision des affiches, j'ai su que je voudrai voir ce film. Bien sûr, quand j'ai vu que le public était surtout composé de jeunes filles (15-25), je me sens demandé si j'étais toujours le public...

le 28 déc. 2015

1 j'aime