La fête de l'inceste.

J'ai rarement souffert de tant de mièvrerie. Pourtant je suis bon public, j'ai beau renier fermement certains de mes aspects midinette, parfois je me laisse avoir. Mais là. Là c'est une torture. Je ne sais même pas par quoi commencer, je pense que j'oublierai certainement 50% des choses qui m'ont donné envie de vomir dans cette minuscule salle des Halles.
Aller, en vrac, parce que ce film ne mérite pas de vraies phrases. Un héro moche: super skinny, blond dégueulasse, regard ténébreux soldé chez Gifi, tendance à se remettre la mèche en place au ralenti, agaçant quoi. Des looks nuls à chier, qui imposent que les nanas qui s'habillent comme des putains sont trop classes. Des scènes """d'amour""" A MOURIR DE RIRE. Oui j'insiste. J'ai failli hurler "ARRÊTEZ TOUT" dans leur serre à la con où, très subtilement, les fleurs éclosent à minuit et l'alarme incendie se déclenche par magie, en même temps que cette chanson romantique pourrie. Notons également des essais d'humour super lourds et super mal mis en scène. On dirait que l'équipe maquillage était en grève au moment de faire les tatouages de runes sur les personnages (non sérieusement, un gamin de 5 ans fait des choses plus jolies avec un Bic sur son bras). Le personnage de Simon est inutile, alors que c'est l'un des meilleurs acteurs dans ce film... Je terminerai par le meilleur: on fait quand même l'apologie de l'inceste et ça, ça, ça mes amis, c'est tellement fort que je n'arrive toujours pas à croire que les adolescent(e)s qui lisent ces romans et aiment ces films n'aient pas la nausée et ne pensent pas à leurs propres frères et sœurs dans leur pieux.
Je mets quand même 3/10 pour rendre hommage à mon amie de 27 ans (sisi) qui a surkiffé les livres et plutôt bien supporté, c'est le mot, cette version cinéma.