Dans une base militaire, des enfants sanglés sur des fauteuils roulants sont traités comme des prisonniers extrêmement dangereux. Qui sont-ils ? Que font-ils là ? On le découvrira bien assez vite. Le personnage central est une jeune fille, une de ces captifs entravés. Difficile d'en dire plus sans gâcher le plaisir de la découverte, même si il ne vous aura certainement pas échappé que nous sommes ici en présence d'un film de zombies/infectés.


Le film fait beaucoup penser au jeu Last of Us, avec une petite touche du Jour des morts-vivants de Romero. Pas vilain comme référence. Le côté Last of Us, en dehors du fait que le personnage central soit une fillette (incarnée par la convaincante Sienna Nanua), ressort beaucoup dans les paysages urbains sur lesquels la végétation est en train de reprendre ses droits, et d'une certaine manière dans le look de ses infectés.
Pour ce qui est de la référence au Jour des morts-vivants, on la retrouve dès le départ puisque la base abrite des militaires et des scientifiques se livrant à des expériences.
J'ai pas mal pensé aussi au roman L'immonde invasion de John Brosnan (sous le pseudonyme de Harry Adam Knight), dans lequel Londres est également confrontée à une épidémie mycologique, avec des conséquences similaires sur les infectés.


Je n'ai pas lu le livre dont est tiré le film et ne sais pas si le résultat final est fidèle, en tout cas je l'ai trouvé plaisant à suivre et les références sont suffisamment bien digérées pour qu'on ne voit pas arriver tous les rebondissements à des kilomètres. Difficile de briller par son originalité dans ce genre de films mais force est de constater que The Last Girl ne s'en sort pas mal du tout. L'histoire est soutenue par un casting solide et réserve quelques bonnes scènes de tension.


Si vous êtes un(e) inconditionnel(le) des films de zombies, ne boudez pas The Last Girl car il fait clairement partie du haut du panier.

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