Il y a des films qui ne vous font ni chaud ni froid, The Immigrant fait parti de ceux là.
Ni bon, ni mauvais, une mise en scène classique, une histoire d'amour sous fond d'immigration et de prostitution, allez savoir, il y a des sujets qui vous touchent moins que d'autres. Le film traîne en longueur pour installer son personnage dans un New York qui ne fait pas rêver puisque inexistant à l'écran, où le spectateur comme Ewa se retrouve les premiers mois coincés avec un mac et ses prostituées.
Comme premier grand rôle au cinéma américain on aurait voulu mieux pour Marion Cotillard, non pas que jouer les immigrées polonaises soit inintéressant mais quand on pense que James Gray a écrit le film pour elle, on se dit qu'elle ne lui inspire pas grand chose. Autant dire qu'elle ne casse pas la baraque dans ce rôle en demi teinte. On s'éloigne trop d'Ellis Island pour pouvoir savourer ces moments historiques ; et puis l'histoire de la pauvre immigrante qu'on exploite a un arrière goût de déjà vu.
Le film m'a surtout fait l'effet d'un téléfilm, on le regarde sans plus d'intérêt mais on va jusqu'au bout pour voir comment il finit. On est donc loin d'une grand épopée qui même avec une mise en scène classique aurait pu nous émouvoir, une question de choix de réalisateur je suppose. Quoiqu'il en soit The Immigrant ne restera pas dans ma mémoire comme un film à retenir.
LuluCiné
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le 27 mai 2013

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