Marquant.

Alors là, c'est la consécration. Je crois bien que Christopher Nolan réussit l'exploit de surpasser Tim Burton. Et pourtant, la tâche était plus qu'ardue.
Christian Bale confirme son statut de meilleur incarnation de Bruce Wayne/Batman, Nolan réalise des prouesses de mise en scène, Hans Zimmer réalise une musique d'anthologie, et le scénario, qui mêle polar et film de super-héros, est somptueux.
La palme revient au méchant: Le fameux Joker, ennemi juré de Batman, incarné par un Heath Ledger habité et époustouflant. Enfin un méchant digne de ce nom. Le Joker crève l'écran. C'est un ennemi redoutable, qui donne vraiment du fil à retordre à notre héros.
Le Joker, dans ce film, est parfait. Machiavélique à souhait. Ses idées tordues proposent des scènes d'une très grande tension, qui nous plongent dans un suspense insoutenable. Aux côtés de notre superméchant, Doubleface se défend bien. La première fois que j'ai vu le film, j'ai été déçu par son apparition et son utilisation. Finalement, je trouve que c'est d'une grande intelligence.
L'apparition de l'Epouvantail au début est très appréciable aussi.
Malgré quelques tout petits défauts, comme cette impression que tout va très vite au début (le film aurait très bien pu durer 30 minutes de plus), "The Dark Knight" approche de très près la perfection.