Enfin un Batman purement graphique!

Des personnages charismatiques et surtout très graphiques!

Je sors de la salle de ciné comme ayant lu une bande dessinée !
Pages après pages, j'admire les plans comme étant des planches laissant des temps de silences pour apprécier la lourdeur de l'ambiance.

Une esthétique sombre, imposée par la carrure du chevalier de l'ombre et de la vengeance.
Des touches de rouges indiquant que la ville saigne depuis que la chauve-souris a pour quête de pointer du doigt les corrompus.

Un jeune Batman encore trop meurtri par ses émotions.
Bruce Wayne se retrouve dans l'incapacité à réparer ses douleurs psychologiques lié à l'injustice de la mort de ses parents et se transformant petit à petit en une haine insoutenable n'attendant qu'à être dévoiler au grand jour.

On l'a attendu,
On a attendu THE Batman!
Attendu que sa force et sa présence fasse tomber la corruption qui règne dans la ville.

Mais les choses se compliquent.
Le Batman n'est pas la seule personne a se dissimuler derrière un masque pour tenter de déceler se qui se cache dans la cité de Gotham.

The Ridler, étant une énigme à lui seul, tisse sa toile pour attirer sa proie sur son propre terrain. Spectateurs de ce qui se trament, nous sommes ce que l'énigmatique aime à voir la chauve-souris se débattre.
Ridler remarque les faiblesses de Batman et il en joue!

Ed Nygma nous questionne, nous fait réfléchir sur la propre identité de Batman.

Il nous montre ce que le Batman lui semble être. Un humain qui se prend pour un héro piégé sur une toile en 2D. Une toile d'araignée magnifiquement réalisée nous questionnant sur la nature même de l'"héroïsme" de Batman.

Dix ans après les Batman de Nolan, On a ici un film magnifiquement réalisé par Reeves avec une référence qui m'a particulièrement frappé : les films de David Fincher (en particulier l'inspecteur David Mills qui pour moi à une identité proche de celle de Batman - Agir par pulsion).

Il y a comme une nostalgie des films réalisés dans les années 90'.

Ce film a une identité authentique et une force incomparable aux autres longs métrages du même univers.

Laissons respirer le film et prenons du recul sur la façon ou manière d'apprécier un film.
Ce n'est pas souvent que l'on nous propose de la profondeur dans le milieu du blockbuster.

J'attends la suite,

Merci Matt ;)

Law
9
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le 6 mars 2022

Critique lue 59 fois

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Law

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