Pour avoir vu ou lu, coup sur coup, Looper, Predestination, Edge of Tomorrow, Interstellar, Universal war one, La guerre éternelle et Terminator Genisys, je dois reconnaître un mal être persistant, une inquiétude existentielle ou ontologique, qui suis-je donc ? Les voyageurs imprudents ou impudents, les boucles temporelles, loopings spatiotemporels, trous de ver, tesseracts, bulks et autres paradoxes du grand-père me lassent. Les scénarios basés sur des univers parallèles, multiples ou seulement improbables m’accablent. Rendez-moi mon monde initial. J’aspire à la stabilité.
Quelques mots néanmoins sur le pensum d’Alan Taylor. On y apprend, tenez-vous bien, que les T-800 vieillissent mal – l’obsolescence et l’entropie reprennent leurs droits – que le redouté T-1000 est bêtement soluble dans l’acide et que le gentil habituel est…
un vilain.
Les deux petits jeunes sont inexistants, le nouveau Connors / Jason Clarke est nettement plus convainquant. Schwartzy fait honorablement le job et sauve au final le film en y apportant les touches d’humour indispensables aux bandes annonces. C’est peu.