Une suite avec des rappels non dissimulés, au niveau des courses poursuites, des répliques et du rythme. Mais avec un Schwarzi plus débridé, parfois marrant. D'aucuns diront qu'il en devient plus humain mais est-ce bien certain ? C'est sans doute là une des réflexions les plus intéressantes de ce T2.
On y retrouve une Linda Hamilton beaucoup plus stylée. Terminé le cliché sexiste de la fille peureuse et quasi inutile de Terminator, place à la mère déterminé et combative. John Connor est bien plus jeune et plus attachant, notamment dans sa relation au T-800 qui ne tombe pas dans le stéréotype du lien père-fils.
Certains défauts, notamment en termes de montage bâclé, persistent, mais les qualités du premier volet s'y retrouvent -intensité dramatique, avant-gardisme dans les effets spéciaux, noirceur - tout en donnant un second souffle à un Schwarzenegger différent, dans une mouture moins sexiste et moins manichéenne.
Sans être en présence d'un film aux réflexions philosophiques et politiques profondes, néanmoins, j'ai passé un bon moment devant ce qui restera sans doute comme un des films les plus importants de la décennie 1990.
7/10.