Sarah Connor ?

Ce film fait partie des classiques du cinéma d'action et d'anticipation des années 80. Il s'agit d'un long-métrage exemplaire et développant une vision affolante sur la création des machines programmées par une superintelligence. Enfin ce n'est qu'un aperçu, mais un aperçu très démonstratif de la part du grand réalisateur James Cameron qui s'est construit une réputation internationale grâce ce long-métrage mettant en scène un personnage mi-homme et mi-machine.

James avait cette idée de mettre en scène ce genre de personnage depuis qu'il a mis en œuvre son premier court-métrage Xenogenesis. Terminator est donc un film reprenant le même contexte que le court-métrage mais en plus développé et surtout plus exploité. Cette production introduit un scénario dévoilant le combat de Kyle Reese, un résistant envoyé dans le passé, dans le but de garantir la survie de Sarah Connor, une simple serveuse, face à un cyborg, le Terminator, programmé pour mettre fin à la vie de cette dernière. Un robot venant du futur, sans scrupules et dépourvu de sens humain. Cette histoire ne s'agit pas seulement d'un affrontement direct entre Kyle et le Terminator, cela va bien plus que loin ça.

Kyle nous explique que Sarah va donner naissance à un garçon qui sera le leader d'un groupe de rebelles s'opposant à une invasion de robots impitoyables qui aura lieu prochainement. Si le Terminator parvient à tuer Sarah, c'est la victoire assurée pour les robots. Mais Kyle est là pour protéger Sarah jusqu'au bout. Un scénario assez original mais qu'il l'est encore plus quand on apprend réellement qui est Kyle Reese. Mais ça ! Je vous laisse le découvrir en allant visionner ce film. Ayant une histoire qui fait réfléchir, James Cameron ne s'est pas contenté que de ça. Il voulait rendre son film le plus remarquable possible en mettant l'accent sur un point, l'acteur qui va interpréter le Terminator.

Pour ce dernier, il voulait absolument un acteur dont n'importe qui peut le repérer dans une foule de gens. Grand, bodybuildé, gueule de rebelle, air menaçant, regard glacial, pas de doute, Arnold Schwarzenegger était tout indiqué pour se glisser dans le rôle d'un des robots les plus emblématiques du cinéma. Comme James Cameron, Arnold Schwarzenegger a profité de ce long-métrage pour confirmer son statut de grande star des films d'action des années 80. Comment l'oublier dans son premier grand rôle de méchant ? Il a une allure très mécanique, sa musculature lui fait honneur et il a de la gueule. Et quel plaisir d'admirer la splendeur de sa musculature extrêmement développée pendant sa première apparition, et tout nu en plus. Sans omettre l'insolite discussion entre ce dernier et une bande de délinquants avec leurs coiffures punk.

Incontestablement ! Arnold crève l'écran. Bien assez pour mettre en retrait tout le reste du casting même si Linda Hamilton et Michael Biehn interprètent correctement leurs rôles. Si on regarde ce film, c'est surtout pour Arnold qu'on le regarde. Et pas seulement que pour ce dernier, James Cameron fait agir son robot dans des situations qu'un homme aurait bien du mal à survivre. Il entraîne son personnage dans un rude face-à-face où pratiquement rien ne l'arrête. On voit le Terminator intervenir lors de quelques course-poursuites, dans une discothèque agitée et également même dans un commissariat rempli de policiers. Scène d'action mythique avec Arnold tenant à la fois un fusil à pompe et un fusil d'assaut.

Une scène prouvant que James Cameron négligeait pas du tout son personnage et qu'Arnold était capable de nous surprendre à chaque moment du film. Ce long-métrage est un combat bien mené dans son ensemble avec des scènes mouvementées très bien tournées, des effets spéciaux bien foutus, une mise en scène magistrale, un maquillage éblouissant du Terminator, une bande de son mémorable et une fin surprenante. Ayant reçu quelques récompenses lors des Saturn Awards en 1985, ce film mérite amplement sa place parmi les films cultes du cinéma. 9/10

Je reviendrai !