You don't mess with Liam Neeson

Bryan Mills est un père de famille pas très heureux, il est obligé de faire le garde du corps pour arrondir les fins de mois et son ex-femme le laisse très peu voir sa fille Kim, 17 ans, qu'il aime plus que tout au monde. En voyage à Paris, celle-ci est enlevée par des proxénètes et trafiquants de filles albanais, il y assiste même par téléphone ... Ce que ces types ignorent c'est que Bryan est un retraité d'une force spéciale secrète, surentraîné et aguerri, et il ne fera preuve d'aucune pitié pour la retrouver. En bref, ça va chier.

Une histoire bien simplette (c'est pas une production Europacorp pour rien), en gros c'est un défouloir vengeur similaire à Commando (de 1985 avec Schwarzie oui), au XXIème siècle cette fois (comprenez : délocalisé en Europe, sans humour, sans vannes stupides, sans morts cartoonesques à l'artillerie lourde, mais rempli de combats au corps à corps et de fusillades d'une violence sans fard, peu esthétisée). Le héros ferait passer Jason Bourne et the Dark Knight (normal vous me direz, il l'a "formé") pour d'aimables militants d'Amnesty International, car ses spécialités ce sont l'éclatement de nuque ou de côtes et la gégène faite maison, un placement de produit improbable pour la fiabilité du réseau EDF.

C'est une bonne idée que d'avoir fait appel à Liam Neeson, pour les séquences familiales on voit qu'il est dans son élément, ça n'en donne que plus d'empathie pour son personnage, même si la cruauté dont il fait preuve ne sera pas sans choquer les plus sensibles ou bien-pensants d'entre nous (libre à eux d'y voir un stupide panégyrique de l'auto-justice), c'est là tout le problème des "vigilante movies". Le scénariste s'est affranchi de ces questions-là, tout semble bon quand on veut construire un thriller sans temps morts dans un milieu aussi glauque et inhumain que celui de la traite des femmes.

Je pense avoir fait le tour des "meilleures" productions Europacorp là.

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le 25 avr. 2012

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Jackal

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