Un film qui m'a laissé perplexe. D'un point de vue scénaristique, j'avais envie de le détester, de le haïr, de le piétiner. Je n'arrivais plus à réfléchir, j'avais l'impression d'avoir été humilié, j'ai cru à un scénario tellement majestueux que ma déception a été majestueusement grande. Avec un peu de recul, j'ai compris que la beauté de ce film ne résidait nullement dans son scénario mais seulement dans sa réalisation. Et c'est en ce sens que Stoker (et oui, je vais le dire) est un véritable chef d'oeuvre.
Deux choses sont à dégager.
D'une part, des prises de vues, des images absolument délicieuses ; un véritable plaisir pour les yeux.
D'autre part, des séquences uniques. En effet, Park s'est amusé à mêler l'érotisme avec la perversité. Les séquences présentant ce duo sont audacieuses et très bien pensées. Je me suis forcé à les détester tant la perversité était à son paroxysme mais mes efforts ont été inutiles car Park m'avait déjà mis dans la peau de l'héroïne ...