J'ai malheureusement pas eu le même enthousiasme que certain à la lecture de ce Steve Jobs.
Que c’était long! J'ai vraiment eu l'impression que la BA était à des décennies du film que je venais de voir.
J'ai pas aimé se coté "on va surfer sur la vague du succès de Birdman" et faire des longs plans séquences. Même si l'idée de reprendre un peu de celui ci n’était pas si saugrenu que ça, le contexte lui ne si prête pas vraiment. Car au bout de la troisième et dernière partie le procédé s’essouffle totalement...
On nous montre donc les coulisses avant le lancement de chaque nouveauté (mac, next et imac) mais on ne voit jamais la finalité! (présentation, réaction, chiffre, bilan etc...), c'est quand même le plus intense et le plus intéressant non de dieu! C'est d'une frustration, tout ça pour rien en faite à moins d'avoir déjà eu une bonne connaissance du bonhomme et de la marque apple pour si retrouver. Ce film s'adresse surement en premier lieu aux puristes et fans de Job.
Je reste également sceptique sur la réalité du biopic, avec ces millions de problèmes qui s'accumulent pour Jobs dans la même heure avant chaque lancement de produit face au grand public...
Et puis la fin qui veut te faire digérer et oublier les défauts du films avec son happy end si touchant entre la musique, lui et sa fille en coulisse qui le regarde. Oui mais non ça n'effacera rien! J'ai pas oublié le calvaire juste avant! cela dit je passe de 3 à 4/10 ;)
On retiendra sans doute que Michael Fassbender comme seul point positif avec une métamorphose complétement hallucinante, et éventuellement un Seth Rogen et une Kate Winslet qui donne le change. Un bande Original sympa également.
Bilan, ce Steve Jobs n'apporte rien de plus que le Jobs Avec Kutsher si ce n'est un tournage à huit clos morcelé en trois parties. Un film réalisé uniquement pour accrocher des récompenses car il y a pas mal de dialogue assommant et pas vraiment intéressant, et qui devrait normalement durer qu'une heure et demie!
Au final Danny Boyle donne l'impression d’être un pro PC, car il ne fait que mettre en avant le coté insatiable et égocentrisme de Jobs. On apprend rien ici, ce qui est fort dommage quand on vient voir un biopic, seul la personnalité de Jobs et mis en avant dans ce film et encore c'est uniquement dans le même cadre (fuck le reste quoi, anecdote, conception, début dans son garage, relation approfondie...). Qu'on me disent pas que c'est un éloge, encore moins les plus grands moments de sa vie. Voila mon ressentie à propos du dernier film de Boyle... Terrible déception. La prochaine fois qu'il consulte Finsher afin qu'il lui donne deux trois tuyaux. Maintenant il va pouvoir plancher sur "Transpotting" et "28 mois plus tard" 7/20