Critique rédigée en décembre 2017


First of all
2018 approche, et les derniers Jedi sont sans doute les derniers manquants à l'appel au cinéma durant cette année.
Star Wars est une saga que j'ai découverte, contrairement à la majorité, très tardivement ;
Whether
si je réussissais à me languir devant les quelques extraits sur lesquels je tombais lorsqu'ils passaient à la télé, l'idée de découvrir cette saga en entière me rendait sceptique (surtout que ça m'agaçait particulièrement d'entendre le thème musical partout alors que je ne connaissais pas les films).
Nevertheless
Néanmoins, comme je ne souhaitais pas mourir sans connaître LE phénomène cinématographique, celui qui a traversé la vie de plusieurs générations, j'ai fini par me lancer dans
cette saga il y a à peine un an. Et ma foi...
Though
même si cette saga est loin de m'avoir autant marqué qu'un Indiana Jones (question de nostalgie), il faut quand même bien avouer que la trilogie originale a été une véritable révolution dans le domaine des effets spéciaux, et donc rien que pour ça ces films sont à voir au moins une fois !


As a starting point
Le Réveil de la force, sorti en décembre 2015 et réalisé par J.J. Abrams (Super 8, Mission: Impossible 3, Star Trek), a été un véritable tremblement de terre dans les sales obscures, le classant comme le plus gros succès cinématographique en France cette même année (ayant réussit à réunir pas moins de 10 millions de spectateurs), ce qui marque le début d'une très longue remise au goût du jour de la franchise de George Lucas apparue en 1977 ; il sera suivit par Rogue One: A Star Wars Story en 2016, premier opus d'une saga spin-off, puis, plus indirectement, par Les Derniers Jedi, en cette fin d'année.


On the one hand
Les événements du film se déroulent directement après la fin du Réveil de la force: la Résistance menée par Leia, Rey, Chewbacca et le défunt Han Solo contre toujours le Premier Ordre, organisation menée par Kylo Ren, continuant à sévir. On découvre alors Luke Skywalker réfugié sur une île comme le montre la fin de l'épisode précédent, tout d'abord dissuadé de regagner son statut de Jedi. Pour le reste, est-ce que le pitch peut vraiment être résumé en quelques lignes?


40 ans après le tout premier opus, un petit nouveau: Rian Johnson ("Looper"), est chargé de la réalisation, après que Lucas ait laissé place aux défunts Irvin Kershner et Richard Marquand pour le 5ème et le 6ème opus, ainsi qu'à J.J. Abrams comme déjà dit, pour le 7ème. Même si j'ai une préférence pour la réalisation de ce dernier, Johnson nous livre dans l'ensemble un très bon boulot!
On retrouve avec plaisir tous les personnages emblématiques de la franchise, humains et robots, dans cette nouvelle aventure divertissante quoique momentanément un peu longuette.
Le scénario est dans la parfaite continuité du précédent volet,
However
or celui-ci m'avait davantage surpris par les nouvelles idées qu'il a mis en place (présentation des nouveaux protagonistes et antagonistes, cadres spatiaux récurrents...). Par contre, malgré quelques impasses, j'ai trouvé que le personnage de Kylo Ren était tout aussi bien traité que dans le précédent: ce charismatique Dark Vador 2.0 très bien révélé dans l'épisode VII alterne entre le bien et le mal, le spectateur ne sachant ou est-ce qu'il s'oriente exactement dans ses faits et gestes entre le côté obscur ou lumineux de la force, ce qui le rend très intéressant.
Then
Sinon, d'un point de vue plus général, le film est visuellement très beau, pas plus ni moins que dans les autres volets, cela dit pour une réalisateur aussi méconnu c'est très plaisant à contempler, plus particulièrement


l'île Irlandaise sur laquelle a été tournée l'une des majeures parties du film.


Puis, comment évoquer Star Wars sans parler de sa musique? Si je trouve le thème principal un peu pompant car trop entendu, le mariage du grand écran avec les images et la musique... ça m'a juste foutu des frissons, notamment lors de la séquence d'introduction (et pour un baptême je peux donc bel et bien affirmer que c'est fascinant à voir sur grand écran).


On the contrary
En revanche, le film présente quelques inconvénients qui font que cette suite n'est pas ma préférée: le rythme du film est trop inégal et trop coupé, dans le sens ou il peut être très présente durant une partie précise du film, pour être totalement absente dans la partie qui suit... Donc en plus d'un niveau de rythme trop coupé, je prédis d'ores et déjà que l'audace du réalisateur de réaliser un film propre et indépendant de la première trilogie aura perdu tout son intérêt à la sortie de l'épisode IX, dans deux ans, puisqu'un nouveau réalisateur aura probablement pris les commandes de la saga!


To conclude
Je pense que tout a plus ou moins déjà été dit, donc pour conclure, Star Wars épisode VIII: Les Derniers Jedi est une suite de qualité, et pour moi un micro-coup de coeur pour un premier SW au cinéma, en tête à tête avec le film. Une suite vivante qui, malgré quelques faiblesses, garde la franchise en forme pour un nouveau spin-off basé sur le personnage de Han Solo, courant 2018 ainsi qu'un 9ème épisode pour achever cette troisième trilogie, en 2019.

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