Drame social
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Je ne comprends pas. Speed est un grand film d'action mêlant cascades sans temps morts, explosions, cabotinage de Dennis Hopper, bonne humeur et décontraction, un poil de romance, une musique épique. Enfin, bref, tout le monde connaît Speed. Je ne vais pas refaire l'histoire.
Et puis après avoir tourné Twister, de Bont réalise la suite de Speed alors qu'il se déclare hostile aux suites de films. Aujourd'hui éloigné des plateaux de cinéma (son dernier film, l'adaptation du jeu vidéo Tomb Raider, remonte à 2003), il l'a déclaré dans une récente interview suite à une question sur un éventuel Speed 3. Mais bon, la promesse d'un budget bien supérieur a dû faire pencher la balance. Ou d'autres raisons que j'ignore.
Le hic, c'est que Keanu Reeves, flairant peut-être l'entourloupe, n'est plus de la partie. Pour justifier son refus, Annie, lasse de son métier casse-cou, l'a remplacé par un autre...qui l'est tout autant finalement. Bon. Elle a gardé son naturel et sa spontanéité donc je dirais que Sandra Bullock n'est pas le maillon faible de Speed 2.
On ne peut pas en dire autant de son nouvel acolyte. Jason Patric. Le regard vide. Là où Keanu Reeves avec sa manie de ne rien prendre au sérieux ralliait immédiatement le spectateur à sa cause et attirait la sympathie, jamais l'alchimie entre ce nouveau couple ne fonctionne. En voyant la première scène où il roule, en roue arrière forcément, avec sa moto, j'avais déjà compris..
Il n'est pas aidé par des seconds rôles particulièrement gratinés. Willem Dafoe multiplie les rires sardoniques mais il n'arrive pas à la cheville de son prédécesseur Howard Payne. Tout l’équipage du navire est nul comme c'est pas permis, il y a un père qui fait que d'engueuler sa fille handicapée, la même gamine qui n'a même pas quinze ans et qui se permet de draguer ouvertement Jason Patric.
Quant à l'action, qui était quand même le moteur principal de Speed, elle m'a laissé de marbre. Tout le monde se souvient de la scène du bus et de la portion manquante de l'autoroute, il y en a plein d'autres à vrai dire, là on retient quoi ? Deux bateaux entrant en collision, le paquebot qui défonce la ville. Mais bordel, ça dure dix piges ! Et l'explosion finale de l'hélico de Dafoe est méga pourrie.
En plus, ça met bien une heure à démarrer là où, dans le premier épisode, on était tout de suite dans l'action. Les rares vannes tombent complétement à plat. Non, je ne comprends pas l'intérêt d'avoir fait une suite aussi mauvaise. Tout était déjà dit dans le film de 1994. Faire pareil avec un bateau donc plus gros et plus lent et en beaucoup moins bien, ben, je pense que de Bont aurait dû privilégier Godzilla au lieu de laisser Emmerich concrétiser le projet.
Créée
le 28 nov. 2020
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