Si vous n'avez rien contre l'ascenseur, le bus et le métro, Jan De Bont va se charger de vous donner tort. Ces transports en commun sont d'affreux pièges mortels !
Hélas, à l'instar du générique de début, c'est super-cool, mais bien trop long. Au départ on s'émerveille de voir le chef-op de Die Hard et Basic Instinct prendre à son compte les leçons des maîtres McT et Verhoeven, et très vite on se rend compte qu'il n'en a ni la discipline ni l'endurance...
Le sauvetage de l'ascenseur prend les vingt-deux premières minutes. Une ouverture resserrée, claustro à souhait et parfaitement huilée. Jusqu'ici, aucune objection.
Les vingt-deux minutes suivantes mettent en place l'action du film proprement dite : Bombe, 50 Miles à l'heure, allez-y ! Le rythme est soutenu, une dose d'humour toujours la bienvenue ( Glenn Plummer, un oscar ! ) et on se dit qu'on tient le film d'action de l'année...
Et puis... Arf. Il s'essoufle. Tout le reste du film, y compris dans le métro, se borne à répéter inlassablement la formule suivante :
1 / Ooh mais que vois-je à l'horizon !? Un obstacle insurmontable !
2 / Aaaaaaaah !!
3 / Ah non c'est bon, on s'en est sorti.
En boucle. Pendant plus d'une heure...
C'est usant.
Malgré tout, ça peut faire illusion... Les acteurs sont tous bons, la musique pompière inoubliable, les cascades légion... Donc, loin de se hisser au niveau des deux maîtres précités, Jan De Bont remplit son contrat en même temps que les poches de la Fox...
A suivre !