L'exploitation sans fin de la terre a finalement et inévitablement conduit l'humanité à son périgée, Incapable de respecter la Nature, les vices de l'humanité peuvent se vanter d'avoir extrait jusqu'à la dernière ressource de la nature. C'est ainsi que la surpopulation et la pénurie d'aliments réels sont devenue les fléaux de la race humaine. La viande, l'eau, les légumes et les fruits sont devenus des denrées rares, seule une élite de gens riches peut se permettre de vrais repas tandis que la population générale se contente des « soleils », aliments artificielles conçu à partir de germes de soja ou de planctons.
Thorn est policier, il habite à Manhattan, plutôt ce qu'il en reste, avec son bibliothécaire Sol Roth. Le jeune homme va débuter une enquête sur le meurtre de Simonson, un riche propriétaire, faisant parti de « l'élite » New Yorkaise. Rapidement, Thorn se réalise que ce n'est pas qu'un simple meurtre et décide de découvrir ce qui se cache derrière l'assassinat d'un membre du conseil de la société qui fabrique les fameux soleils verts.
Avant-gardiste, « Soleil vert » ne se contente pas de mettre en scène l'enquête de Thorn, celle-ci sert de soutien aux idées misent en place par la description d'un futur si délabré. L'anticipation d'un futur si sombre n'est légitimée que par les vices et les péchés humains qui conduiront inévitablement à une situation similaire. La Terre telle qu'elle est aujourd'hui ne serait présente que par le biais de vieux souvenirs ou de vidéos diffusé sur la Sixième symphonie de Tchaikovsky. Malheureusement, chaque jour qui passe est un pas de plus vers la production de « Soleil Vert »
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