Coproduit par les Etats-Unis (où il est sorti sur Netflix), la France et la Belgique, Seven Sisters se paie une jolie réputation. La preuve que, derriére l'image, nombreux sont ceux qui ne voit pas plus loin ?


Le monde va mal. La population humaine approche les 10 millards d'habitants et augmente d'un million par jour. Autant dire qu'on va droit dans le mur. Le Dr Cayman décide alors de faire passer une loi contrôlant le quota d'enfant et limitant à un seul par famille. Sauf qu'une femme accouche de 7 enfants et meurt. Le Grand Pére (Willem Dafoe) les prends alors sous son aile et décide de les habituer à ne sortir qu'une seule à la fois, le jour de la semaine correspondant à leur nom...


Jusqu'ici, tout va bien. Le sujet est intéressant et important, la régle sur le quota d'enfant est clairement une nécessité et peut difficilement être vu comme une chose négative dans ce contexte futuriste des plus crédibles, et bien retranscrit à l'écran. Le film démarre d'ailleurs globalement bien puisque l’organisation mis en place par le grand pére semble cohérente, même s'il est certain qu'elle est contraignante. Là où ça commence à dérailler, c'est dans les différentes personnalité interprété par Noomi Rapace. Elles ne sont pas assez creusés et ne sont pas toutes bien joués. C'est d'ailleurs un probléme du casting, parfois trés bon, et à d'autres moment ratés. Mais ce n'est pas tout : le film aligne les incohérences ou les instants tombant dans le comique malgré eux, notamment lors des scénes d'actions.


Cela gâche une bonne partie d'un film qui a parfois des allures de grosse série B, tombant quasiment dans la parodie ! Difficile donc de croire à cette histoire, d'autant que, si la bande annonce présentait fièrement une critique indiquant "Vous ne devinerez jamais la fin", on la devine aisément au bout de 20 minutes, celle ci nous étant quasiment servi sur un plateau pour le peu que l'on essaie de comprendre, plutôt que de simplement regarder. Pas de surprise, rien de marquant ou de remarquable, et des incohérences à foison... difficile de soutenir ce film alors que son sujet pouvait donner lieu à quelques choses de marquant...

DavidRumeaux
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Salles & Canapé 2017

Créée

le 30 août 2017

Critique lue 584 fois

2 j'aime

David Rumeaux

Écrit par

Critique lue 584 fois

2

D'autres avis sur Seven Sisters

Seven Sisters
Behind_the_Mask
7

Soeurs sourire ?

Il était une fois sept soeurs, toutes identiques. Ou presque. Ces sept soeurs étaient nées alors que pour éviter la surpopulation et la surexploitation des ressources, une énième loi Macron était...

le 4 sept. 2017

58 j'aime

19

Seven Sisters
CyrilleTelmer
5

La cohérence? Mais on s'en bat les couilles frer

Il est très difficile de mettre une note à ce film, tant il est inégal. Pour être sincère, on passe un très très bon moment. Car jamais un navet n'a ressemblé d'aussi près à un bon film. Les...

le 28 août 2017

54 j'aime

17

Seven Sisters
trevorReznik
4

Critique de Seven Sisters par trevorReznik

On ne peut pas dire que cette énième description d'un monde totalitaire brille par son originalité : prenez n'importe quelle dystopie de ces trois dernières années -et il y en a- pour avoir une idée...

le 2 sept. 2017

35 j'aime

2

Du même critique

Police
DavidRumeaux
3

Police !

Alors là. Autant j’apprécie la carrière éclectique d’Anne Fontaine, autant il me sera tout simplement impossible de défendre ce film d’une quelconque maniére ! Virginie, Erik et Aristide (si si,...

le 3 sept. 2020

22 j'aime

Les Traducteurs
DavidRumeaux
7

Les traducteurs !

Côté cinéma français, on ne s'en sort pas mal en ce début d'année. La preuve avec cette réussite dont j'avais réussis à éviter jusqu'à la moindre image avant de le voir... Le dernier tome de la...

le 29 janv. 2020

22 j'aime

1

Nos futurs
DavidRumeaux
8

Derriére le rire...

Parfois, un film, son affiche, ne laisse pas forcément présager la surprise qu’il va procurer. Nos Futurs est de ceux-là. Pourtant, sa promo était plutôt bien orchestré et le visionnage d’autant...

le 27 juil. 2015

21 j'aime

2