Soeurs sourire ?
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Pas moins de 7 Noomi Rapace et un scénario qui cite un peu Gatacca, voilà qui s'annonce comme un nouveau buzz pour la chaîne Netflix, qui a décidé de mener la vie dure au cinéma et de se tailler sa place au premier plan des divertissements. Sur la forme, l'emballage est de qualité. Casting impeccable, légère performance d'actrice, univers plutôt classique et fonctionnel, et quelques scènes d'actions joliment chorégraphiée. Question cohérence, le film s'octroie régulièrement des libertés sur les capacités physiques des soeurs, mais ponctuellement, il ne se dérobe pas et joue le jeu (la scène du toit). A priori, rien à critiquer sur l'exécution. Mais ce scénario... Comment justifier un scénario pareil ? Le film a beau tenter de planter le concept de surpopulation, comment croire que personne n'a remis en cause ce système de cryogénisation ? Et comment croire que personne, durant une vingtaine d'année, n'a jamais demandé où passaient les personnes cryogénisées ? Oh, ben vous savez, on les mets dans un camion, ils partent en Pologne (où il fait très froid) et on en entend plus parler. Spoiler alert, mais merde, qui n'a pas immédiatement grillé le truc dès les 5 premières minutes du film ? Alors, du coup, on organise des rafles d'enfant bien nazies, on fait dire aux soldats des trucs misogynes, on montre des méchants qui aiment faire souffrir et torturer... Pfff. Et tout cela pour en arriver à cette retentissante conclusion... Des bébés qui grandissent en aquarium pour compenser ceux qui sont morts. Est ce que ce n'est pas un plaidoyer pour la PMA pour tous ? Est ce qu'au nom de l'abus précédemment commis, on n'est pas en train de justifier un autre excès exactement opposé ? Bref, ça ne sent pas très bon en plus d'être carrément sommaire. Et c'est bien dommage pour un film à l'univers dystopique qui finalement ne se casse pas trop la tête pour se trouver un combat pas trop difficile à faire. La surpopulation, qu'y peut-on ? Le transperce-neige avait déjà tranché sur la question, ici, on enfonce simplement le clou. Sans rancune, il y avait tout de même un peu de spectacle et quelques bonnes idées (comme celle du doigt).
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le 31 août 2017
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