La naissance d'une affaire américaine qui roule dans les années 80

Un brave homme qui cherche du travail pourra toujours s'adapter à n'importe quel boulot (le quatrième membre de la team, le noir).

La secrétaire est tout de suite en poste, fournie sans difficulté.

Les objets marketing (logo, couleurs et costumes) sont également prêts à l'emploi et ils sont un gage de sérieux.

Les matériaux utilisés pour le boulot (accélérateurs atomiques, piège à fantôme et chambre de confinement) ne sont qu'à peine présentés, ils semblent n'avoir requis que peu d'efforts de la part des créateurs d'entreprise. C'est grâce aux bâtisseurs de l'ombre : les vrais scientifiques. Ceux-ci sont incompréhensibles, nébuleux, mais il en faut (ils ont tout fait derrière, en coulisses). C'est le cas de Ray et Spenger.

Il faut un homme de charisme pour les mener à bon port, un pseudo-scientifique, peu importe, qu'il ait au moins le badge (interprété par Bill Murray) mais que ce soit un embobineur, c'est le plus important, c'est ce qui faut aussi bien pour une affaire que pour une équipe de chercheurs à l'Université. Cependant, si vos services ne sont pas appréciés à leur juste valeur, sans doute vous êtes vous trompé de cibles (d'où le passage de l'Université à l'offre grand public).

Si vous concluez une première affaire avec succès, on parlera de vous (suite au fantôme glouton, dans l'hôtel de luxe), et on s'arrachera progressivement vos services - à condition que votre produit soit nouveau et que vous proposiez quelque chose dont tout le monde peut avoir l'utilité (pas beaucoup d'affectation chez les clients : les ectoplasmes sont un problème comme les autres).

La foule en délire en témoigne juste avant le combat final : réussir avec son affaire, c'est la clé de la célébrité, tout le monde vous adulera pour ce que vous avez accompli. Les Ghostbusters ™ sont applaudis dès leur arrivée sur les lieux, comme si c'était des stars : ils ont su rendre leur commerce populaire en apportant un produit nouveau et en satisfaisant la demande à l'aide de toutes les astuces citées plus haut.

Il n'y a rien d'autre à savoir pour réussir ! (voir aussi le film Le secret de ma réussite, avec Michael J Fox, pour faire évoluer une carrière individuelle en progressant dans une multinationale, dans les années 80 aux Etats-Unis)
Jonathan_Suissa
4
Écrit par

Créée

le 22 déc. 2010

Critique lue 2K fois

24 j'aime

7 commentaires

Jonathan_Suissa

Écrit par

Critique lue 2K fois

24
7

D'autres avis sur S.O.S. Fantômes

S.O.S. Fantômes
Samu-L
8

On est venu, on l' a vu et ce film nous a botté le cul!

J'ai revu pour la je ne sais quantième fois Ghostbusters, et force est de constater que ça marche toujours. Le film n'est pas sans défauts pourtant, mais même les défauts inhérents à son époque de...

le 17 févr. 2013

74 j'aime

4

S.O.S. Fantômes
upselo
2

SOS, je veux bien le croire

Quelle surprise de découvrir ce film si connu, et de le trouver si décevant... Je connaissais le pitch, j'avais vu la série animée dans mon enfance, je connaissais et appréciais les acteurs, mais je...

le 16 août 2016

58 j'aime

9

Du même critique

Nowhere
Jonathan_Suissa
10

Le nihilisme et l'impossible empathie

J'ai beaucoup vu ce film. J'en ai beaucoup parlé aussi. Je me souviens de... L'avoir appelé maintes et maintes fois « mon film préféré ». Cela signifierait que ce film peut définir mes attentes, mes...

le 14 oct. 2010

50 j'aime

4

Buffalo'66
Jonathan_Suissa
10

La vie ne vaut d'être vécue sans (avoir foi en) l'amour

"This little boy... All my life, i've been this lonely boy, dou dou..." Ainsi commence Buffalo'66. J'y repense parce que je viens de me passer la BO (qui figure dans l'album « Recordings of music for...

le 14 oct. 2010

44 j'aime

1

La Jeune Fille de l'eau
Jonathan_Suissa
8

Quand le conte s'attaque au cinéma

A la toute fin du générique, le réalisateur dédie le film à ses filles, accepte de leur « raconter cette histoire encore une dernière fois mais après... au lit ! ». Il y a des réalisateurs qui...

le 3 janv. 2011

37 j'aime