"Le requin a toujours l'air aussi faux."

Si je résume, d'ici 2015, donc en 3 ans, nous devons dans les grandes lignes :

- virer tous les serveurs et les remplacer par des intelligences virtuelles sous forme d'écrans de télévision,
- subir la sortie de pas moins de quinze épisodes des Dents de la Mer,
- perdre tout notre sens de la mode,
- généraliser l'usage des hologrammes,
- faire des vidéoconférences avec ses collè... bon ça c'est fait.
- démocratiser l'usage de gadgets inutiles pour notre maison et inventer des pizzas hydratables,
- INVENTER LES HOVERBOARDS.

... entre autres.

Tout ça pour dire que notre époque vue par les années 80, c'est... fendard. Au bas mot.

Pour le film en lui-même, ben c'est du retour vers le futur, c'est de la nostalgie en barre. Ce qui est chouette avec ce deuxième opus, c'est que c'est pas seulement "Marty et Doc vont vers le futur", c'est "Marty et Doc font une connerie dans le futur, donc c'est la merde en 1985, donc on doit retourner en 1955". En somme, on alterne les époques (2015, 1985 from hell et 1955) quand on commence à s'ennuyer. C'est chouette, ça donne un bon rythme. Tous les acteurs se débrouillent à merveille, mais Michael J. Fox est complètement poilant lorsqu'il interprète les différents membres de sa famille du futur, mention spéciale pour sa gamine. On remarque par ailleurs une remarquable continuité avec les événements du 1 quand il retourne en 1955. ("Je vais au bal avec Pierre Cardin, figurez-vous !") Et je ne vous parle même pas de la scène du bal avec Johnny be good. Ah, et ça se regarde en VF, hein, c'est un film de notre enfance donc c'est excusable. En plus les doublages sont bons, nom de Zeus.

Et le passage où Marty se ramène fringué avec "quelque chose de discret" devant la maison de Biff me fera toujours immanquablement crever de rire. Sans conteste, pour moi, il est le meilleur des 3. Y a pratiquement que du bon.