Recherche désespérement un nouveau cerveau !

Si comme moi vous aimiez, gamin, « les fous du volants » mais que vous avez grandis et que vous voulez quelque chose de plus « adulte » (et moins vieux) alors Redline est pour vous. Présenté au festival de l'etrange, Redline est un OVNI, oui mais pas un simple OVNI, un OVNI sévèrement burné. Après 5 ans de développement et de création, le produit final nous est présenté et le seul conseil valable serait de débrancher votre cerveau et de bien attacher votre ceinture.

Dans la veine de Dead leaves, Redline est une course de voiture qui va vite, très vite. Banal ? Bha en fait non. Parce que les pilotes sont foufou dans leurs cerveaux. Que le pilote a une grosse banane à la Elvis en guise de coiffure. Qu'il y a plein de planètes dans la galaxie avec des extraterrestres sorties tout droit de Star Wars mais en version Trash. Qu'il y a des boobs. Des jolies demoiselles qui pilotent des bolides à en faire rougir le meilleur des pilotes de F1. De la biotechnologie. De la mafia. Des nez qui saignent. Des larmes et de l'amitié franche et virile ! Des boobs ! Il n'y a pas vraiment de scénario mais c'est pas grave parce qu'il y a un univers totalement inédit et jamais vu encore, avec ses propres règles, sa propres monnaie, sa propre économie, etc... Bref, quelque chose qui se fait rare dans la japanimation : de la Créativité avec un grand C comme dans couilles parce que ce film en a à revendre. Mais c'est surtout de la folie, des voitures qui roulent dans le désert, sur l'eau, dans l'air, à la verticale, à l'horizontale ! Des explosions qui font Bouuumm et Scrattcchhhh et le tout sur un fond de musique techno d'excité du bulbe à t'en faire sortir les yeux des orbites. Et puis des gros riffs de guitares et de la baston qui fait mal avec des dents cassés et des membres arrachées. Y a un héros avec un code d'honneur personnel et des militaires et de la corruption, c'est déjà vu ? Mais le temps de t'en rendre compte que l'histoire est déjà à 3000 km en train de te faire un gros doigt d'honneur, faut suivre mec ! Et tout ça dans la joie et la bonne humeur. Et puis même si c'est un truc de mec avec plein de testostérone qui dégouline de l'écran, il y a une histoire d'amour qui donne envie de courir nu avec les bisounours (enfin ça c'est peut-être que pour moi). C'est pas du Shakespeare mais c'est pas du fucking Naruto au moins !

Et franchement, c'est un dixième du flot d'information qui ressort du film en 1H45, alors imaginez le nombre de bonnes idées et de créativités qu'il y a dans ce film. Au final, c'est peut-être le seul défaut du film, avoir surchargé à mort le film avec un univers compact et tout nouveau au point d'être noyé dans tout ça mais que c'est bon. NITRO !