Pride & no Prejudice.

Je ressors tout juste de l'avant-première de "Pride" et je n'ai qu'une chose à dire : courrez-y.

Mais si je devais expliciter, je préciserais que le film de Matthew Warchus est une petite pépite d'humour british, de sincérité...du beau cinéma, tout simplement. Rien à redire sur l'interprétation, si ce n'est qu'elle est bourrée d'honnêteté (peu de têtes connues mais le casting est efficace), ou sur les dialogues, à la fois sincères et drôles, comme les Anglais savent si bien le faire. Quant au sujet, il met la lumière sur un épisode peu connu des luttes sociales anti-thatchériennes, et transmet un message de tolérance et invite à l'entraide. Bref : du bon boulot. Une belle rencontre entre "Harvey Milk" (Gus Van Sant) et le cinéma de Ken Loach et Stephen Frears.

Effets secondaires possibles :
Si à l'écoute des rythmes eighties, votre corps est généralement pris de spasmes incontrôlables, vos hanches, vos pieds et vos doigts risquent certainement de s'animer de leur propre chef pendant le film, tant la BO a été bien choisie. J'en ai encore des démangeaisons.