L'histoire de PRIDE nous raconte bien plus que l'union entre les LG et les mineurs face à cette dame de fer en 1985, mais elle nous raconte une des unions les plus symboliques des minorités (catégorie et classe sociale) face aux injustices et à la violence menés par des gouvernements conservateurs et libéraux. L'union fait la force.
On retrouve ainsi dans PRIDE, la démonstration de cette volonté de changement de société par des personnes qui ne sont pas représentées dans le paysage politique et qui, par cette union, arrivent à imposer leurs sujets, leurs problèmes, leurs convictions sur le bureau des dirigeants des pays occidentaux. Elle est aujourd'hui en partie l'image du début de cette gauche de rupture, de cette gauche parfois plus ou moins radicale en fonction des pays, qui passent l'intérêt humain et le progressisme avant l'intérêt commercial et identitaire.
PRIDE peut toujours être vu entre amis pour faire ouvrir les yeux à certains, ou seul pour découvrir les combats et espoirs de chacun, ou comme je l'ai fait, accompagné de 60 camarades défendant ces mêmes idées, ces mêmes valeurs, vivant le film en criant, huant, acclamant différents passages. Certains voient le film, certains regardent le film, j'ai vécu le film, nous avons vécu le film.
Il ne reste de cette projection que cette critique, qui rend ainsi les baisés volés et les larmes coulés éternelles.
Fierté.
