Vers l'infini et nulle part en fait

Il rappelle fortement le "Contact" de Robert Zemekis (1997) par ton titre en français, et finalement aussi par l'histoire.
Une impression mitigée s'en dégage. Sur le plan visuel, la réalisation, la photographie - froide et déssaturée - c'est une réussite. Toute la maîtrise de Denis Villeneuve ressort à merveille.
Le rythme est curieux, un démarrage en fanfare qui suscite très rapidement toute l'attention du spectateur, puis la tension retombe rapidement et fait place à une longue période de mou pendant tout le milieu.
Mais là où on est avant tout perplexe c'est concernant le fond, le scénario est bancal à bien des égards. Pourquoi les aliens n'ont pas trouver un moyen de communiquer avant même leur arrivée étant donné que c'était leur but ? Pourquoi les aliens laissent-il toute la charge de compréhension au plus grand cerveaux humains ? Ils ont des capacités largement supérieures. Pourquoi Abbott s'est laissé mourir s'il savait que cela allait arriver ? Pourquoi sont-il allés en Chine s'ils savaient que cela allait provoquer un risque de guerre ? Pourquoi, en fin de compte sont-ils venus car il semble que Louise n'a pas partagé la formidable connaissance qu'est leur langage ? Bref tout ceci est bien creux et mal ficelé.