Un bon petit mindfuck

11 élites, 11 individus sans familles, sans amis, sans attachement à ce monde, 11 enfants choisis pour changer le destin de l'humanité. 1981, une machine à remonter le temps est créée par le gouvernement, elle va être utilisée secrètement pour permettre à ces 11 personnes de retourner dans le passer et de modifier le cours de l'histoire en empêchant des crimes et des attentats d'être commis. Ici on n'en suit qu'un seul.

Le film nous met directement dans le bain en commençant par la scène finale, on ne comprend pas ce qu'il se passe, pourquoi il fait ça, qui est qui. Puis arrive une jeune femme qui vient nous compter le récit de sa vie.

J'affectionne tout particulièrement ce genre long métrage où tu dois rester concentrer pour ne rien rater, où le générique arrive et tu ne l'éteins pas, tu restes et tu réfléchis à ce que tu viens de voir. Scientifiquement cela reste incohérent, le réalisateur nous apporte des réponses à nos questions et tente de nous expliquer tant bien que mal comment un être humain peut changer le futur. Ceci dis, le film est tellement rapide et tellement bien ficelé qu'on ne s'y attarde pas trop (pas comme Luc Besson qui nous à chié dans la bouche avec son Lucy).

La fin a été pour moi totalement inattendue. On te montre les pièces du puzzle, on les assemble petit à petit, on le termine, mais c'est seulement en prenant du recul, une fois fini, qu'on réalise ce qu'on vient de construire.