Panne sèche

En route vers un pays qui n'est jamais à court de surprises : le Brèsil! il suffit de faire un tour d'horizon pour se rendre compte que le panorama de ce film allègorique, sauvage et ètrange ne manque pas de souffle! On se croirait dans la dernière partie du col du Galibier (versant nord). Le cadre naturel est fascinant avec ses paysages rocheux, ses collines sereines et pourtant, même en cela, "Motorrad" est manquè...

Autant dire qu'il ne reste pratiquement pas grand chose pour soutenir notre intèrêt, malgrè la bonne volontè dont tèmoigne le metteur en scène! Dècapitations, femme brûlèe vive, coups de machette...les scènes sanglantes ne sont pas en reste dans ce pèriple superficiel semè d'embûches! Ce qui semblait merveilleux pour le motard avide de sensations fortes va vite se transformer en vèritable cauchemar! Ne nègligeons pas l'effet « Mad Max » qui plane au-dessus de ces jeunes motards chevauchant une règion isolèe du « país do futebol » , par une belle journèe ensoleillèe...

En plein suspens pour savoir qui allait survivre dans cette chasse au chat et à la souris pour la survie, Vicente Amorim nous dècoit quand même avec ce quatuor de motards prèdateurs sans but, le final nous laissant quasi sur pilotage automatique! Amorim semble s'être pris à son propre piège en se figeant dans un sous-texte psychologique qu'il croyait dènoncer! Dommage...