Cette critique fait partie de la liste "Un film, des scénarios"
https://www.senscritique.com/liste/Un_film_des_scenarios/1510143


1982...


Le mois de juin 82 verra 3 films majeurs envahir les salles obscures (sans compter E.T, mais pas un film majeur pour moi, donc...):


-le 4: Poltergeist, donc,


-le 25: The Thing, mais aussi Blade Runner, excusez du peu !


Damn, que n'aurais-je pas donné pour être aux USA durant cet été-là...
Mais je n'y étais pas...j'avais 4 ans, alors c'est excusable !


Bref, revenons au film...


Spielberg aimerait faire une suite à son Close Encounter of the Third Kind (qui se serait intitulé Night Skies)... mais il n'y arrive pas (encore).
A la place, il se met à penser à un film d'horreur mais ne sait comment aborder cela.


Ayant fortement apprécié Texas Chainsaw Massacre, il prend alors contact avec son réalisateur, Tobe Hooper et en discute avec lui. Hooper pense alors à un concept de maison hantée et Spielby dit "Bingo !".


Ce dernier entame donc la rédaction d'un traitement de 11 pages qu'il nomme Night Time et qu'il gonflera vite avec une vingtaine de pages supplémentaires, après en avoir fait parvenir une copie à Tobe Hooper..


En voici un condensé:


Night Time by Steven Spielberg, le 30 mars 1980


Il est donc question de la famille Freeling.
Nous avons donc :


-le père (Steven),
-la mère (Nora, qui deviendra Diane dans le script final)


et les 4 enfants (3 dans le film) que sont:


-Sweeny, 16 ans (Dana dans le film),
-Angel, 14 (éliminée du script final),
-Lawrence, 12 (Robbie dans le film)
-et bien sûr Carol Ann, (qui a 6 ans).


Les Freeling vivent dans la banlieue de Chicago (Cuesta Verde, Californie dans le film, une "planed town" soit ville planifiée de A à Z en très peu de temps) à deux pas d'un centre commercial immense (les fameux "Mall" US).
Et comme tout bon américain qui se respecte, ils s'endorment avec la télévision...au son de la Star Spangled Banner (l'hymne national US) suivie par la fameuse neige statique sur l'écran.


Inoubliable.


Star Spangled Banner written by John S. Smith and orchestrated by Jerry Goldsmith
https://www.youtube.com/watch?v=hl13HP22eSg&list=PLSO9Kihiwr3Ods-UhJgl1Q8L5rC778S_H&index=1


Comme dans le film, me direz-vous...


Oui, mais ensuite les phénomènes paranormaux évoluent lentement:
-des murmures pendant la nuit,
-des objets qui changent de place ou disparaissent,
-des empreintes de doigts inconnus sur une tarte au citron meringuée (oui, c'est spécifié dans le traitement)...


Angel trouve alors un étrange disque vinyl où figurent des chants du XIXe siècle et elle en devient vite accro: elle le fait tourner en permanence et lorsque celui-ci n'est pas joué, elle le murmure à table, en allant aux cours, blah...


Et c'est là que tout s'accélère:


-la télé change de chaine toute seule (en général des programmes enfantins, laissant peser des soupçons sur les enfants)


-les oiseaux ne chantent plus,


-les ouvrants n'en font qu'à leurs têtes (portes, portail et fenêtres),


-Angel frise l'arrêt cardiaque après avoir vu une forme sous ses draps...qui disparaît aussi sec,


-lors d'un repas entre amis, les chants du XIXe siècle hurlent dans la maison et Steven enguirlande (à tort) Angel.
Celle-ci se rue dans sa chambre puis se prépare pour aller voir ailleurs si elle y est, mais alors qu'elle se maquille, Angel aperçoit avec horreur un autre visage à la place du sien,


-la babysitter racontant avec force détail une histoire de fantômes voit ses dires prendre corps, la forçant à s'enfuir comme une folle,


-alors que Nora se recoiffe, elle sent une main invisible qui lui caresse les cheveux puis la joue, lui empoigne le visage et elle ressent alors une forte pression sur ses lèvres, comme un baiser d'un être invisible...et insistant.
Parvenue à s'extraire de cette étreinte forcée, Nora embarque ses enfants et va passer la nuit à l'hôtel où - une fois les enfants couchés - elle commence à faire l'amour avec Steve...qui est alors possédé par un esprit, altérant sa manière de faire habituelle...ce qui plait à Nora contre-toute attente (du spectateur),


-le lendemain matin, Carol Ann est en train de raconter une histoire lorsque sa voix change soudainement pendant quelques secondes, laissant les autres membres de la famille un peu épouvantés,


Plus tard, lors de fouilles archéologiques à proximité de la maison des Freeling (ou de constructions de buildings, Spielberg indiquant dans le treatment que le second pourrait être plus plausible) des centaines de cadavres seront mis à jour: ceux de pionniers Blancs massacrés par des Natifs Amérindiens et il apparaîtra que l'un des ancêtres de Steven soit l'esprit hantant les lieux.


Lorsque ceux-ci réintègrent leur domicile, ils y trouvent une équipe de parapsychologues qui enquêtent suite au témoignage de la babysitter dont Tagina (ainsi est épelé le prénom dans le treatment) Barrons...


A cause de toutes ces histoires, le voisinage immédiat des Freeling lance une pétition pour que ceux-ci déménagent au plus vite, ce que Steven souhaite aussi faire...mais la nouvelle maison visée se situe à proximité de celle de son patron qui refuse que son employé vienne polluer son "territoire" avec ses "fantômes".
La famille reçoit donc quantités d'appels anonymes les incitant violemment à foutre le camp, ce qui amènera Steven à demander que soit diligenter une enquête par les forces de l'ordre.


Cela n'empêchera nullement qu'un soir une foule en colère vienne assiéger la maison des Freeling et l'unique policier présent - pour garantir la sécurité de la famille - sera vite débordé, tandis que les braillards à l'extérieur commencent à balancer des projectiles aux travers des fenêtres (poêles, cailloux...).
Carol Ann - effondrée en pleurs dans un angle du salon - voit son visage s'illuminer soudainement comme si quelqu'un (comprenez un esprit) venait de lui dire quelque chose de rassurant et c'est alors qu'une pluie de pierres s'abat littéralement sur la foule des arriérés du voisinage.


Les décérébrés (ou la foule, c'est tout comme) crient et courent en tous sens et bientôt la rue est déserte. Le policier et les membres de la famille se figent et se tournent vers la petite Carol Ann qui pouffe (remémorez-vous la Regan de The Exorcist lorsque le Père Karras découvre que celle-ci a tué Merrin) dans son coin de manière polissonne...


Dans le même temps, le voisinage des Freeling est aussi "contaminé" par les phénomènes paranormaux et des "feux fantômes" dont Spielberg donnera la définition suivante:


-" A ghost fire is a phenomenon which can take place in any room of a house. Perhaps in the cold center of the haunting in that home. The fire will devastate everything in a specific area, but will not spread to other rooms or other floors" soit:
- "Un feu fantôme est un phénomène qui peut avoir lieu dans n'importe quelle pièce de la maison. Peut-être au point central le plus froid de la hantise. Le feu dévastera tout dans une zone bien spécifique mais ne s'étendra dans aucune autre pièce ou étage.)"


Il apparaîtra en outre que c'est via la télévision que chaque manifestation se répandra. Le cinéaste continuera en disant que certaines manifestations se feront par le biais d'apparitions spectrales au sein de volute de fumée pouvant occasionnellement demander de l'aide.


Le chien de la famille - outre le fait de 'faire le beau" et de "donner la patte" en pointant son regard vers les angles du plafond - se mettra souvent sur le dos les quatre fers en l'air comme si une main lui grattouillait le ventre...


La fin d'origine voyait toute la zone résidentielle désertée par ses habitants, uniquement occupée par des feux fantômes apparaissant aléatoirement dans n'importe quelles maisons...


Au mois d'août 80, Spielberg apporta plusieurs modifications (supprimant ici, rajoutant là) et modifiant la fin, en mode horreur pure.


Nous retrouvons Nora Freeling seule dans sa chambre (Steven est au travail et ses enfants au cinéma) et après l'épisode du baiser forcé décrit plus haut (mais avec un rajout indiquant que son nez est dévié de côté, comme lors d'un vrai baiser à visage rapproché), elle reste en état de choc puis se reprend enfin...juste pour voir une forme vaporeuse dans le miroir de sa commode. Nora glisse lentement hors de sa chaise, recule lentement vers la porte puis appuie sur l'interrupteur principal de la pièce...et la forme disparaît.
Mais quelque chose ré-appuie sur l'interrupteur...
Nora s'enfuit dans les escaliers en allumant tous les interrupteurs à portée...et ceux-ci sont éteints la seconde suivante.


La jeune femme allume alors la télé et dans la lueur de celle-ci, elle se rue sur le téléphone...qui lui est arraché des mains l'instant suivant. Elle court vers l'étage mais à mi-chemin, quelque chose lui arrache sa chemise de nuit et elle trébuche.
Immédiatement, elle ressent une forte prise sur sa cheville et elle parvient même à voir des marques de doigts sur sa peau. Nora sent ces mains invisibles remonter le long de ses jambes et elle empoigne alors la rambarde et réussit à s'extraire de cette emprise et se rue dans sa chambre...pour se figer d'horreur: la forme vaporeuse réapparaît dans la clarté que la lune déploie par la fenêtre de sa chambre.
La femme épouvantée trébuche et tombe assise sur son lit en croisant ses bras sur sa poitrine et en s'agrippant les épaules.
Mais les doigts invisibles saisissent ses poignets (nous voyons les marques sur sa peau) et commencent à décroiser les bras vers l'extérieur.


-"No, no please, don't hurt me" bredouille t-elle alors mais son assaillant invisible lui arrache littéralement la chemise de nuit puis la couche brutalement sur le lit. Les mains invisibles lui pressent alors fortement les seins avant de descendre avec une lenteur calculée vers la culotte.


Nora s'arque alors puis roule sur elle-même mais ses deux bras sont projetés au-dessus de sa tête tandis que ses jambes sont écartées avec force. Nora n'est que terreur tandis que les draps soulevés par toute cette agitation semblent ne faire qu'un avec la forme de l'assaillant, se gonflant et retombant...(le viol ou la tentative est donc suggéré(e) de manière implicite).


Néanmoins, Nora se retrouve libre de mouvement et elle en profite pour sortir de la chambre en attrapant une robe et cours vers le patio...dont la lumière s'éteint d'un coup.
Terrifiée, elle recule...pour mieux chuter dans la fameuse fosse creusée pour la piscine, où l'attend bon nombres de squelettes putréfiés, tandis que des éclairs déchirent la nuit. La femme au bord de l'hystérie tente d'escalader la paroi mais la pluie la rend glissante comme c'est pas permis.


Les courts-circuits électriques font comme des stroboscopes et nimbent la fosse aux morts d'une lumière morbide,tandis que la Nora tente encore d'escalader la paroi...lorsqu'elle sent une main venue d'en haut agripper la sienne.


Nora lève les yeux... et fait face au visage vaporeux de son assaillant invisible, dont elle perçoit les yeux-mêmes.
Elle hurle et retombe dans la fosse, flottant au milieu des squelettes pourrissants et visqueux. L'un d'eux lui semble familier et son esprit ne tarde pas à faire le lien avec l'assaillant invisible.
La dernière image voit Nora blottie dans un coin de la fosse tandis que les corps semblent danser sur les vagues de la fosse, illuminée violemment par les strobos et les éclairs...


Comme vous avez pu le remarquer, Night Time est la structure principale de ce que deviendra le film mais avec très peu de composantes de l'univers de Spielberg...pourtant écrit par Spielberg (avec peut-être l'aide de Hooper, mais celui-ci n'étant pas crédité...).


Il est intéressant de voir que l'ami Spielby a un certain penchant pour l'horreur mais qu'il se retient d'en faire un film vrai sur le sujet..puisque l'on sait pertinemment que le film finit sera (très) allégé sur ce point-là (il en reste la fosse aux squelettes et une amorce de viol).


Peut-être effrayé par son propre travail (et des conséquences ultérieures que cela auraient pu entraîner sur sa carrière), Spielberg décide de faire ré-écrire son script par le duo Michael Grais et Mark Victor (Death Hunt pour l'un, rien pour l'autre avant ce projet) et leur fait savoir qu'il veut que la teneur en soit "allégée".


Ainsi - outre les éléments sus-cités - les menaces téléphoniques + la foule en colère + la pluie de pierre sont éjectés du script et le côté progressif des premières manifestations est raccourci, là où sont ajouté un côté "merveilleux" (la chaise puis Carol Ann dans la cuisine plus l'aspect des spectres dans la cage d'escalier), une touche de "fun" (les interactions Diane et Dana avec les ouvriers de la piscine, la scène du joint entre les époux Freeling et la scène de la télécommande, bien plus inquiétante dans toutes les versions de Spielberg) et une once de magie.


On remarquera donc que Spielberg changea son fusil d'épaule concernant les Blancs massacrés par les Natifs Amérindiens et jugea préférable que le dit cimetière devienne "classique"...mais ça, c'était avant que le script de Poltergeist II explore plus avant les origines surnaturelles de ce point de Cuesta Verde...


A noter que le first draft du scénario (et non plus treatment) de Spielberg retouché par le duo Grais&Victor présente une fin un peu différente (


la fin que nous connaissons nous montre la porte de la chambre d'hôtel se fermer, une courte attente puis la porte se rouvre et Steve pousse la télé et son support à roulette sur le balcon, coupant court à une éventuelle tentative d'un esprit de revenir à la charge


) appelant à une possible suite:


-après que les Freeling soient rentrés dans la chambre d'hôtel, toute la famille s'endort devant la télé.
Le POV (point de vue) de la caméra se trouve au niveau des épaules de Carol Ann, et fixe l'écran où retentit la Star Spangled Banner.
Apparaît alors le nom de la chaine et tandis que le cadre passe par-dessus la tête de l'enfant endormie, l'image cède la place au bruit statique (soit la "neige" habituelle).
FIN.


C'est donc une fin plus ouverte qui nous était offerte ici et qui fut modifiée pour la version finale.


En y rependant à cet instant précis (11/09/19 à 20h13 précise), Poltergeist partage avec Gremlins le fait que le projet horrifique originel (et tous deux produit par Spielberg) a été drastiquement édulcoré pour s'insérer dans le style du réalisateur (voir ce qu'il en est pour le cas Gremlins: https://www.senscritique.com/film/Gremlins/critique/85904932).


Est-ce que ça fait de Poltergeist un mauvais film pour autant ? Non, évidemment !


Poltergeist est en fait un produit hybride (tout comme Gremlins) où on a un peu de mal à classer le produit fini: on y trouve du merveilleux, du terrifiant, de l'émouvant...


Pourquoi est-ce un film majeur ?


-La réal est très classe et s'accorde très bien à l'hybridation du projet (qui de Hooper ou Spielberg en est le réel auteur à plus de 50%, techniquement parlant ?),


-le couple Craig T.Nelson/JoBeth Williams est d'un naturel confondant et le charme de la regrettée Heather O'Rourke est touchant de fraîcheur et le reste du casting est hétéroclite:


-Oliver Robbins démontre son talent sans peine,


et les suivants nous ont tous quittés depuis:


-Zelda Rubinstein est adorable (comment pourrait-il en être autrement ?),


-Béatrice Straight apporte sa douceur sous-jacente,


-et la jeune Dominique Dunne semblait promise à de beaux lendemains, puisque c'était sa première apparition au cinéma, ce qui l'avait amené d'ailleurs à entamer le tournage de la mini-série "V", avant d'être remplacé après sa mort par Blair Tefkin.


Outre cela, le script à 6 mains est très bien équilibré,


-la photo de Matthew Leonetti est plutôt belle,


-et le tout est magnifié par l'excellent partition féérico-horrifique du regretté Jerry Goldsmith.


Pour en revenir au film-même, l'éclatement de la cellule familiale est une constante pour Spielby, puisque c'est une mauvaise passe de sa propre vie et c'est le thème principal de ce film (et celui de Close Encounters... et de E.T, entre autres).


En effet, les Freeling ont tout de la famille idéale: des parents qui s'aiment réellement, des enfants heureux, un chien, une station-wagon, une maison neuve et peut-être des vacances une fois par an.
Mais le destin fait que tout ce bonheur va être chamboulé par une série d'événements impromptus et incompréhensibles.


Ici une perte d'emploi, là un accident de la route, un attentat...
A Cuesta Verde, ce sont des esprits n'ayant pas trouvé le repos qui s'en mêlent.


The Calling by Jerry Goldsmith:
https://www.youtube.com/watch?v=NFOf8Gv5H5c&list=PLSO9Kihiwr3Ods-UhJgl1Q8L5rC778S_H&index=2


Les dits esprits (non, pas les dix !) s'en prennent à la personne qui est la plus vulnérable et qui touchera le plus la cellule familiale, soit la plus jeune des enfants.
C'est celle a qui on s'accroche le plus puisque un bon parent fera tout en son pouvoir pour protéger l'innocence de sa plus récente engeance, incapable de pouvoir contrer ces attaques surnaturelles.


C'est finalement l'amour et le sacrifice qui permettra à la famille Freeling de se reformer et même, de se ressouder avec plus de force qu'auparavant...jusqu'aux prochaines mésaventures.


Le côté horrifique de la BO by Jerry Goldsmith:


Night of the Beast
https://www.youtube.com/watch?v=Zs1FelkS78s&list=PLSO9Kihiwr3Ods-UhJgl1Q8L5rC778S_H&index=13


Le côté merveilleux:


Carol Ann Theme/End Credits
https://www.youtube.com/watch?v=nKi_uIRSaPs&list=PLSO9Kihiwr3Ods-UhJgl1Q8L5rC778S_H&index=15

Franck_Plissken
9

Créée

le 11 sept. 2019

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The Lizard King

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