On à commençais sur un générique truffaldien, modernisé et rythmé, oui j'ai souri.
Bettement je me suis dit que "c'est gagné" mais c'est finalement avec regret que hors de l'histoire je suis restée.
Extérieur, ai-je le droit de ne pas me sentir concernée ?
Hostile au personnage de Jacques... Artificiel ou presque détestable ? D'où vient ce snobisme de metteur en scène affecté par l'extrême propreté d'une chambre d'hôtel ? Dommage ce personnage représente en effet les 3/4 du film...
Mais, j'ai aimé, aimer Vincent Lacoste des Nineties. Adieu l'ado, bien plus qu'ado. Frétillant, pétillant, singlant et utopiste. On attend le personnage et l'acteur a chaque cut et mouvement de caméra, il créé une absence et un désir.
Et enfin, la Justesse ou Denis Podalydes, scénaristiquement le plus aimant.
"passer entre les mailles du filet" nous a dit Christian Honoré, le personnage de Denis est celui qui échappe, se faufile, passe et trépasse. Présent aux bons et aux mauvais moments : j'ai envie que ce soit lui l'acteur de cette histoire : c'est un fantôme toujours présent. Appartenant à la fois à cette ancienne génération et participant à la nouvelle dites "condamnée", se retrouvant un pied dans l'une et un pied dans l'autre c'est lui est intéressant !
Ah ! Petit faible pour la séquence "Kholtès". Hommage aux T-shirt que l'on enlève et aux pantalons que l'on baisse.
Seul, à plusieurs, observé, matés, délogé, tabassé puis essoufflé. Honoré nous offre une danse millimétré de ces corps exposés.