Regarder Phantom of the Paradise, c’est avaler d’un trait un cocktail explosif préparé par un barman sans scrupules et survolté, ayant versé dans un shaker rococo plastique à froufrous le contenu de bouteilles emblématiques étiquetées "mythe de Faust", "fantôme de l’opéra", "portrait de Dorian Gray", le tout noyé dans un grand jet de pop-business seventies clinquant....
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Le chant du Swan
J'ai un poil de sourcil blanc. Déconne pas, c'est sérieux. J'ai peur. Dans peu de temps, j'aurai sûrement un sourcil tout blanc. Un tout blanc et un autre tout noir. Oui je t'ai pas dit, j'ai deux sourcils en fait. Les gens vont commencer à me regarder comme une bête de foire, à me plaindre, en prenant une expression de tristesse normale comme quand on fronce ses deux sourcils (de même couleur)....
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The hell of it.
Quand on dit film culte rock, on pense le plus souvent au génial Rocky Horror Picture Show. Soit. Mais ce serait oublier bien vite qu'un an avant, un Brian De Palma pas encore auréolé du succès de "Carrie" avait mis en scène LE film culte par excellence. Volontairement kitsch, outrancier, baroque, décalé, drôle, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette oeuvre folle, sans aucun doute la...
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Welcome to the Machine
Phantom of the Paradise est peut-être le premier film « culte » de Brian De Palma, un an après Sœurs de Sang (1973) qui posait déjà les bases de son univers torturé et extravagant, théâtre du kitsch et de l’outrance mais aussi d’une forme de poésie inimitable.
Inspiré du Fantôme de l’Opéra,...
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Veste skaï story
Phantom of the Paradise c’était d’abord pour moi ce visage masqué, iconographique, longtemps distillé dans les parutions du magazine le plus fou de France. Je n’ai jamais su de quoi il était question ; créature d’horreur, tueur revenu des enfers, motard SM ? Mais scheiße ! —qu’est ce que ça donnait envie cette expression d’effroi pétrifié, cette perversion morphologique, ce maquillage...
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Plaisir sans Faust note
Les premières notes qui s’élèvent flattent irrémédiablement nos oreilles, avant que les paroles de Goodbye Eddie, Goodbye ne retiennent notre attention : « We’ll remember you forever Eddie/ Through the sacrifice you made we can’t believe the price you paid/ For love… ». Pour l’amour du cinéma, serait-on tenté de dire, tant le monde du spectacle décrit par Brian de Palma...
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Sex and drugs and rock'n roll
Un film totalement inclassable, tant dans sa mise en scène baroque que dans l'interprétation de De Palma de l'univers du show bizz des 70's. Une histoire, ou plus exactement un conte, qui s'inspire à la fois du Fantôme de l'Opéra, mais aussi du mythe de Faust ou du portrait de Dorian gray... le tout transposé à l'époque de l'apogée du rock et de tous ses excès, les années 70.
Tout y est...
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Comment il s'est fait spolier !
Il y a ici du Faust bien évidemment dont le film de De Palma reprend l'essentiel de la trame dramatique mais aussi du Frankenstein, du Fantôme de l'Opéra et du Jeckyll and Hyde dont on retrouve les motifs principaux : la créature et son maitre, le thème du double, la beauté du monstre...
En même temps, et c'est une des surprises du film,...
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Only she can sing it, anyone else who tries DIES !
Winslow Leach, humble compositeur d'une cantate-rock, se retrouve spolié de sa musique par Swan, un producteur démoniaque (démoniaque dans un sens très littéral ...). Il est emprisonné à Sing Sing, s'évade et finit défiguré par une presse à disques. Il va se venger et hanter le Paradise, la nouvelle salle de concerts de Swan, tout en veillant sur Phoenix, la chanteuse vedette et l'élue de son...
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Comment ne pas continuer à aimer "Phantom of the Paradise" ?
Avouons-le, "Phantom of the Paradise" est "LE" Film de mon adolescence : cette relecture défiant sans vergogne les limites du kitsch en les appliquant aux mythes (usés) de Faust et du Fantôme de l'Opéra, sans oublier bien entendu Dorian Gray, a été un jalon de ma cinéphilie naissante. Comment ne pas continuer à l'aimer malgré ses "défauts" ? Une pop music grandiloquente mais...
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