Le deuxième volet (après seize ans quand même) pour approcher, écouter, voir travailler l'artiste Andy Goldsworthy qui construit des œuvres souvent phénoménales, plus ou moins durables (la pluie suffit parfois à les effacer) à base de matériaux naturels (bois, feuilles, pierres). Au-delà de ses performances artistiques, cet homme robuste et terrien dans l'âme réfléchit aussi à son (notre) rapport avec la nature. Il avoue avec humour que ses jeunes années à travailler dans les fermes aux tâches les plus ingrates lui servent davantage que celles passées sur les bancs des écoles d'art. Son art aussi bien grandiose que modeste dont la nature, mais aussi de plus en plus la ville, est le musée est aussi très beau, simple et symbolique. Il tisse d'évidence des liens inhabituels entre création et écologie. Stimulant et réconfortant.

PatrickBraganti
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le 18 juil. 2018

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