Hazanavicius au sommet de son art
OSS 117 est typiquement le genre de films qui m'inspire au mieux de l'indifférence d'habitude. La présence de Jean Dujardin et le buzz autour de lui ne devant en théorie rien faire pour arranger l'affaire.
Et puis...l'on se découvre influencable. Quelques critiques bien senties dans des quotidiens ou revues que j'affectionne (toujours les mêmes: Les inrocks, Libé...) me poussent à m'interroger. Si même les critiques des Inrocks encensent le film...
Je me décide donc, avant hier, à pousser les portes de mon cinéma pas préféré de Nantes (pas la peine ici de jouer les chantres de la VO, ça se termine donc dans un gros complexe comme je les affectionne).
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Là, je dois avouer que j'ai été agréablement surpris. Voire plus. C'est bien simple, j'ai passé une heure et demie à rigoler comme un petit fou devant la connerie monumentale du personnage principal. Misogyne, presque raciste, bourré de clichés coloniaux, bête, le héros est incarné à la perfection par un Jean Dujardin très crédible. Le scénario (une sombre histoire de disparition au Caire) est fin (plus dans le sens mince que rusé), prétexte à des situations toutes plus débiles les unes que les autres. Ce qui fait que j'ai passé, au final, un excellent moment. L'humour à la française, le retour de choses qu'on n'avait plus l'habitude de voir sur nos écrans (grâce au conformisme ambiant), OSS 117 est une belle surprise
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