Un Tarantino un peu mou, un peu pépère à mon goût ! Trop avare en bon dialogues, d'habitude j'ai toujours au moins un scène qui me reste en tête, là je suis un peu sur ma faim (la scène avec le vieux dans la roulotte était quand même pas mal). Par contre côté scène d'action j'ai été servi avec les raclées que Brad Pitt distribue tout le long du film et le coup de lance-flamme final qui fait son effet.
J'aime la représentation bien pouilleuse qui est faite des hippies : derrière le patchouli et les petites fleurs ça pue pas mal la merde et même si il s'agit pas ici de n'importe quels hippies, je me plait à y voir un parallèle avec leur descendance actuelle à savoir toutes les petites chapelles des guerriers de la justices sociale, je n'en apprécie que mieux la raclée cathartique qu'ils se prennent à la fin. Par contre je bande pas autant que Tarantino sur cet Holywood crépusculaire et les feuilletons qu'il reconstitue me laissent de marbre, il manque la flamboyance habituelle. J'aime quand il y a un peu moins d'hommage et plus de satire à la The Player, Hollywood a les pompes assez brillantes comme ça ! Mais bon je veux pas non plus refaire le film et quoi que j'en dise de mal, Tarantino m'a encore dans la poche.
Reste cette relation marrante entre ces deux vieux routards d'Holywood (et les pieds de Margot Robbie). Pas grand chose à redire : Brad Pitt porte sur ses épaules le vieux monde qui se parfume à la testo et Di Caprio traine sa carrière et so nego brisé jusqu'en Italie. Polanski et Sharon Tate font plus partie du décor que de l'histoire mais on tremble quand même un peu à la fin quand on voit la bande de couillons se diriger dans l'impasse et qu'on pense à ce qu'il s'est vraiment passé cette nuit là.