Dans la série des critiques les plus courtes rédigées avec les phrases les plus longues, je tends à battre mon propre record en écrivant ceci : malgré l'aspect caricatural et outrancier des séquences "d'orgasmes" et la lourdeur farcesque de certaines scènes légèrement exagérées (scène de l'essai officiel du vibromasseur sur la chanteuse, les médecins étant de surcroît affublés d'étranges lunettes), le film reste dans l'ensemble léger, drôle, plein d'humour et de fantaisie, et parvient à faire passer (sans grande subtilité) des messages féministes en resituant l'intrigue dans un contexte historique encore très patriarcal.

La fin, prévisible et "too much", fait penser aux happy ends des comédies romantiques américaines, mais ce film n'en reste pas moins anglais et cette british touch est incarnée à la perfection par une brochette d'acteurs aussi agréables que malicieux, surtout Rupert Everett qui ne se détache jamais de son personnage de dandy décadent libertaire, figure qui n'est pas sans rappeler les héros d'Oscar Wilde.
williamblake
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le 22 déc. 2011

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