À la fin du 19ème siècle, un médecin "avant gardiste" se retrouve catapulté dans un cabinet traitant l'hystérie. Cette "maladie" étant un état de tristesse avant d'être une véritable maladie, le docteur Granville se retrouve à masturber des femmes, l'orgasme étant la voie thérapeutique pour lutter contre ce mal.

Bien loin de la perversité et la décadence sexuelle que l'on aurait pu supposer Oh My God (que je nommerais Hysteria pour la suite de la critique. Je déteste vraiment le jeu de mots.) est une comédie légère, sur la fin d'un siècle qui marque l'invention du jouet sexuel le plus vendu au monde.

Mais nous sommes bien loin de gags de comédie sexuelle. On se trouve plutôt dans une société bien pensante qui voit dans la thérapie par la masturbation un échappatoire au quotidien maussade. Les situations prêtant à rire sont nombreuses et font mouches à chaque fois. La manière dont est traité le sujet - sur fond de mixité sociale et de caste - donne à l'invention un humour tout particulier. Les clins d'oeil historique sont nombreux et subtil et la fin m'a donné de nombreuses crampes.

Du côté des acteurs, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Maggie Gyllenhaal en jeune femme révolté. Son jeu toujours parfait et au diapason du reste du casting.

Reste donc un bon moment de détente sur une petite leçon d'histoire. J'en ai appris beaucoup et pour ceux qui ont du mal à utiliser leur doigts dans un couple, les premières scènes de traitement vue de l'oeil d'un médecin pourront, j'en suis sûr, s'avérer fortes utiles.
Toki
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le 13 déc. 2011

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