Nymphomaniac, ou le plaisir du contre-pied. Attendu au tournant et précédé d'une promotion délibérément pompeuse et choquante, le dernier film de Lars Von Trier (du moins sa première moitié) est en réalité à peu près tout ce qu'on n'attendait pas qu'il soit. Et pour parfaire le tout, à la suite du dernier rebondissement en date et suite à sa présentation en deux volets de 2h au lieu d'un director's cut annoncé à plus de 5h30, le premier volet s'ouvre sur un intertitre annonçant qu'il s'agit d'une version censurée et tout juste supervisée par le cinéaste, qui refuse plus d'implication dans le résultat tel quel. Pas de "Lars Von Trier Nymphomaniac" pour le moment donc, mais simplement "Nymphomaniac, vol 1".

On l'attendait scabreux, vulgaire, pornographique, glauque, éventuellement misogyne, violent, torturé, boursouflé, prétentieux, etc. Les adjectifs et les appréhensions ne manquent pas. Que nenni, cette première moitié est légère et lumineuse et ses presque deux heures filent comme une petite poignée de minutes : c'est simple, lorsque les lumières se sont rallumées après la dernière (et fulgurante) réplique du film, je n'en revenais pas.

Tout d'abord, Nymphomaniac est un film littéraire, en tout point de vue. Son dispositif de narration (une femme est trouvée agonisante puis recueillie par un homme solitaire, il écoute le récit de sa vie et de ses vices) est celui des grands romans du XVIIIe siècle dont le chef d'oeuvre reste pour moi" L'Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut", plus couramment abrégé "Manon Lescaut". C'est simple, non seulement le dispositif est quasi identique (sauf qu'ici on aurait Manon en lieu et place du gentilhomme narrateur), mais encore le personnage de Joe présente de nombreux traits communs avec Manon. Indomptable, fougueuse, poussée irrémédiablement au vice ou au mal (ou pensant l'être). Le récit est articulé en chapitres, d'ailleurs énoncés par Joe-narratrice, qui non contente de conter son histoire la commente et utilise divers procédés et effets d'annonce tel que ce formidable pied-de-nez (que l'on devine de LVT) excusant le caractère "moral" de ce qui va suivre - ô la belle insulte ! Et de moralisme il n'y en a pas tant que ça dans ce premier volet, même si les images du générique annoncent un revirement certain lors de la suite des événements. Non, cette première moitié est un récit plaisant, souvent léger et ludique, autour d'un sujet pratiquement intraitable, celui de la vie sexuelle d'une femme, nymphomane qui plus est, depuis son plus jeune âge. Littéraire encore, par les références avouées et incluses : un manuel de pêche à la mouche ancien qui donne son nom au premier chapitre, où encore Edgar Poe et la "Chute de la maison Usher", dont le splendide incipit ouvre le chapitre intitulé "Delirium", sur la mort du père. Littéraire enfin, jusque dans le moindre recoin de ses dialogues. Joe s'exprime en effet dans un anglais très soutenu et appliqué et Charlotte Gainsbourg incarne ce personnage désabusé et fragile avec une grande douceur et délicatesse. Pour l'instant, Gainsbourg n'est d'ailleurs que dans le rôle de Joe-narratrice, puisque ce premier volet se concentre successivement sur l'enfance, l'adolescence et le jeune âge adulte de son héroïne, incarnée par diverses actrices aux âges correspondants. Preuve suprême de l'inspiration littéraire de ce film, la remise en cause par le narrataire de la véracité du récit du narrateur : lors du dernier tiers du dernier chapitre de ce premier volet, Seligman (étonnant Stellan Skarsgard) refuse d'apporter son crédit au retour de Jérôme dans la vie sexuelle et sentimentale de Joe, brisant le cours du récit et du flashback pour quelques instants. Un tel procédé est notamment le moteur du récit tel que le conçoit Diderot dans "Jacques le fataliste et son maître", autre chef d'oeuvre du XVIIIe siècle.

Lars Von Trier livre également un premier jet éminemment drôle et étonnamment léger, là où tout le monde s'attendait à retrouver les délires maniéristes et ampoulés d'Antichrist et de Melancholia, appliqués à un sujet qui s'y prêtait beaucoup plus difficilement. Ici, la mise en scène est beaucoup plus épurée, et quand elle ne l'est pas c'est selon un rigoureux principe, quasi mathématique dans son dispositif, d'aplanissement et de montage illustratif. Pour faire simple, chaque fois que le narrateur utilise une métaphore, filée ou non, la mise en scène fournit des interprétations terre-à-terre et premier degré des référents utilisés. On vole ? Un avion. Un léopard ? Le voici. C'est simple comme bonjour, d'une naïveté désarmante, mais ça désamorce totalement le risque de lourdeur que portait un sujet en apparence aussi grave. Par ces incessants contrepoints, Nymphomaniac s'érige petit à petit comme un curieux objet de cinéma à la fois populaire et expérimental, terriblement ludique et très rarement glauque. Une petite animation par ci, un split screen par là, la pornographie étant intégrée par petites touches au même titre qu'un plan sur un orgue ou sur un fauve.

Chaque chapitre obéit donc à un principe d'écriture et de montage qui en conduit la forme et lui donne son autonomie, un peu à la façon des "Contes de Canterbury", dont on retrouve ici l'érotisme débridé. On commence avec une métaphore de la pêche à la mouche, qui vous fera réfléchir quand vous prendrez le train désormais, et on finit avec une formidable leçon sur Bach, Fibonacci et la polyphonie qui achève le film en une petite trilogie en split-screen absolument désarmante de simplicité, de drôlerie et d'efficacité. Autre sommet comique du film, le chapitre "Mrs. H", annoncé par deux plans énigmatiques et somptueux, et consacré à l'épisode farcesque, monstrueusement cynique et terriblement drôle où Uma Thurman campe avec fougue une épouse éconduite qui s'invite chez Joe pour le dîner. Voir cette ogresse blonde débarquer comme une furie dans le film est un grand moment de cinéma où le fond le plus déchirant prend la forme la plus désopilante, une nouvelle fois désamorcée par un commentaire sans appel de la narratrice désabusée.

Enchaînant pirouette sur pirouette, à l'image de ce prologue en trois temps où l'on passe d'un écran noir sonorisé jusqu'à la découverte d'un corps ensanglanté sur fond de Rammstein, Lars Von Trier démontre avec roublardise qu'il sait toujours aussi bien filmer, écrire, monter et diriger des acteurs. Acteurs qui sont ici tous au top et ont chacun leur moment de gloire. Dans ce défilé, aucune hypocrisie et aucune limite. Malgré la "censure" proclamée en introduction, le film en l'état est parfaitement explicite (fellation dans un train, cunnilingus, pénétration vaguement floutée) - et son interdiction aux moins de 12 ans scandaleuse - et lorsqu'il ne l'est pas, il sait être choquant ou glauque juste ce qu'il faut l'être, quand il le faut. Le dépucelage brutal de Joe est ainsi surligné par des chiffres qui scandent odieusement et cyniquement les coups de reins de son assaillant. Mais, nouvelle pirouette oblige, ces chiffrent deviennent ensuite de simples informations mathématiques, des éléments de la suite de Fibonacci, au même titre qu'un intervalle musical (le triton) ou que les lettres du compositeur Bach. Comme si, tenterait-on de nous expliquer peu à peu via le personnage de Seligman, le comportement de Joe ne dépendait pas tout à fait d'elle mais de facteurs extérieurs ou inconscients, mystérieusement et mystiquement mathématiques. Une piste qui si elle ne convainc pas tout à fait a le mérite d'offrir un contrepoint (encore un) à l'obstination de Joe narratrice qui oppose à son récit une série de jugements moraux.

Alors certes ce premier volet navigue bien loin des écueils attendus, se montrant beaucoup plus léger et drôle que ce que l'on pouvait craindre. Il faut tout de même signaler que son dispositif naïf et forcené de mise en scène, si je, en tant qu'individu, le trouve beau et très cinématographique par rapport à ce sujet, pourra fortement en agacer certains qui le jugeront lourd et pas subtil pour un sou - et en effet, je ne pense pas que Lars Von Trier soit un cinéaste de la subtilité, mais ce n'est pas forcément négatif que de ne pas l'être. Prenant son sujet à bras le corps il décide de le traiter à sa manière, avec une sorte de distanciation ironique qui fait écho à la crudité des actes montrés. On montre le sexe, on montre la jouissance, on montre aussi la mort et la souffrance. Le chapitre le plus sombre de ce premier volet, "Delirium", sous l'égide naturelle de Poe, est en noir et blanc. Il est consacré à la mort du père de Joe (Chrisitan Slater), mort dont rien ne nous est épargnée. C'est aussi cela la philosophie de LVT moraliste : la pornographie en tant qu'absence de pudeur n'est pas un simple spectacle masochiste ou complaisant, c'est un avertissement, un memento mori ici simplement rappelé par un homme qui se fait dessus et que l'on nettoie une dernière fois, où par les ruminations erratiques d'une jeune nymphomane frappée de mélancolie (belle dimension rousseauiste du récit par ailleurs, toujours le XVIIIe siècle !) et qui dans les derniers instants du film sait nous tenir en haleine pour les deux prochaines semaines - en attendant les deux prochaines heures.

Outre ce manque flagrant de subtilité (probablement revendiqué d'ailleurs, personne n'oserait se dire subtil lorsqu'il filme une grenouille après que deux personnages ont dit qu'ils jouaient à faire la grenouille) que j'apparente donc pour ma part à une tentative de cinéma naïf, presque dada dans le côté puzzle, collage de la chose, il y a par moments quelques appréhensions, quelques flottements vite désamorcés. Comme la sexualité de Joe fillette. Évoquée en une scène et deux minutes chrono, ouf. C'est même plutôt amusant et pas du tout glauque au final. Puis la relation avec les parents : père aimé et aimant, mère acariâtre. On fleure quelques instants le pire de la psychanalyse de comptoir ou de l'inceste gratuit et vaseux, on débouche sur de jolies scènes rousseauistes et romantiques de communion avec la nature et avec les arbres qui rappellent en quelque sorte les deux précédents films. On a même le droit à un moment à des plans sur l'univers qui sont si je ne m'abuse également utilisé dans Melancholia, à mi parcours. Bref, quelques craintes vite oubliées.

L'air de rien, signant un film quasi-manifeste lézardé de plaisanteries et de bras d'honneur au bon goût et à la bien-pensance, avec les défauts que tout cela peut impliquer de loin en loin (le curieux fragment sur l'antisionisme dans les dialogues, étrange écho de la polémique Melancholia à Cannes), LVT continue un peu plus sa route de cinéaste contemporain hors-normes, volontiers expérimentateur, avec une ambition de géant et somme toute une touchante modestie dans la réalisation de son titanesque projet. C'est drôle, j'irai jusqu'à dire que c'est plutôt féministe pour le moment, cela abonde de clins d’œil à sa filmographie et au Dogme95, et ça passe en un rien de temps. Je n'ai de cesse de voir la suite, malgré les inquiétudes que j'ai au vu des images déjà plus trash qui émaillent le générique, et gageons que lorsque que cela sera fait, je n'aurai d'yeux que pour le director's cut.

PS : je me suis coupé les ongles tout à l'heure. Sans faire gaffe j'ai fini par la main droite, ce qui veut dire que j'ai commencé par la gauche. Et vous ?



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Appendice

Plusieurs d'entre nous (Kenshin, guyness, moi-même, et sûrement d'autres) ont été interpellés par un passage très bref du film dans lequel Seligman (Skarsgard) déclare être issu d'une famille juive mais antisioniste ce qui n'est pas équivalent à antisémite. Discours d'autant plus étrange et déplacé qu'il est au cœur de l'actualité en France. Dans nos critiques respectives (que je vous invite à lire), nous remarquions et nous interrogions sur ce détail, donnant même lieu à quelques arguties en commentaire. Depuis, je suis taraudé par cette incursion du cinéaste dans son film et j'y ai un peu réfléchi. Voici donc quelques pistes d'interrogation, de réflexion voire de réponse à ces éléments polémiques. Je ne prétends à aucune doxa, j'ai juste eu l'occasion d'y réfléchir sous la douche et je voulais le partager avec vous.

Tout d'abord, on sait que LVT est une personne assez complexe, probablement asociale, complexée, névrotique et un peu autiste : il relève du génie compulsif, de l'artiste maudit, de l'intellectuel polémiste autant que du grand enfant un peu paumé. Retour donc sur le scandale cannois de Melancholia, où, comme le remarque guyness, s'est, peut-être joué l'élan créatif à l'origine de Nymphomaniac. Lars est nerveux, mal à l'aise comme à son habitude en conférence de presse. Charlotte, sa muse, son expiation, enceinte jusqu'aux yeux, plaisante sur le porno et il répond à moitié sérieux que c'est le projet de son prochain film. Admettons que c'est belet bien à cet instant que le projet se soit mis en marche. Aussitôt, LVT décroche de la conférence et n'est plus vraiment parmi nous. Il cogite, visualise à toute vitesse son film... et imagine peut-être déjà cette situation d'un personnage féminin jouée par une actrice à moitié juive, en pyjama rayé évoquant presque inconsciemment les camps, parlant à juif antisioniste. Ubuesque, mais pas forcément idiot, douteux sans doute oui. D'autant qu'un journaliste le lance alors sur Wagner dans Melancholia et que LVT, perdu dans ses pensées, bascule dans la bêtise et la maladresse. Peut-être que l'éclair de création qu'il était en train de traverser a imprégné de la mauvaise façon ses dires et que ses conneries sur Hitler découlent de ce flash que je suppose qu'il a pu avoir. Passons, le mal était fait.

Maintenant revenons sur ce flash et sur la scène du film à proprement parler. Evidemment, je refuse de voir en LVT un antisémite convaincu. Mais je consens à dire que la question juive, d'un point de vue religieux, moral et historique le traverse, le fascine. Il suffit de repenser à Europa pour s'en convaincre. Maintenant, si l'association de si lourds symboles avec le sujet du film paraît bien douteuse à certains, j'ai peut-être quelques éléments pour nuancer et tenter d'expliquer le geste du cinéaste. Le peuple juif, par son histoire, a l'image d'un peuple persécuté et il est normal qu'à cette persécution s'accompagne une sorte de sentiment de culpabilité un peu irrationnel, une sorte d'interrogation sur le pourquoi de cette persécution, qui si récurrente qu'elle soit aurait peut-être des causes. Attention, je ne dis pas que le peuple juif est coupable de quoi que soit ou qu'il a mérité la moindre persécution, personne ne mérite cela. Néanmoins ce sentiment de culpabilité a pu être attesté. Plus encore, de tels sentiments, une telle culture ont pu amener voire justifier le sionisme, le besoin et le désir d'un retour en terre juive, en terre sainte, en terre promise. Et là je ne compte pas m'embarquer dans un débat pour ou contre Israël, je dis simplement que cela fait partie des arguments ayant conduit cette communauté à le réclamer et à se sentir légitime se faisant.

Maintenant, prenons un intellectuel torturé tel que LVT et faisons le réfléchir à la question. Vouloir alors comme il le fait placer dans la position du juif "coupable" une femme qui est persuadée qu'elle est le mal incarné par ses ex-actions sexuelles, en recherche d'expiation ou de condamnation morale par son interlocuteur, lui même d'origine juive mais en position de juif plutôt réfractaire à cette logique de culpabilité / d'expiation et de retour à la terre promise, et qui ne fait que la rassurer en disant qu'elle n'a rien fait de mal et qu'elle n'a pas à se sentir coupable ou persécutée en aucune manière, certes cela peut alors interroger, mettre mal à l'aise et libre au spectateur de trouver ça douteux, mais personnellement je n'y vois qu'un rapprochement dialectique, une analogie pas forcément utile mais pas forcément nauséabonde. Je n'y vois pas un discours pro ou un discours anti, juste des interrogations et des rapprochement, bref un film qui pense. Tout au plus le personnage de Seligman semble-t-il incarner aux yeux une sorte de juif contemporain, qui sans renier le passé de son peuple, sans faire preuve d'aucun négationnisme nauséabond (et le pyjama n'est peut-être pour lui qu'un rappel, un memento mori, une exhortation au recueillement, que sais-je), a su tourner la page des anciennes haines pour prôner simplement un certain apaisement, puisqu'après tout son message n'est que paix, harmonie (polyphonie même) et réconfort. Donc pas une prise de position vis à vis d'Israël mais peut-être simplement une exhortation à accepter son passé, à ne pas l'oublier, mais à ne pas non plus l'instrumentaliser ou le remuer sans cesse.

J'ai conscience qu'en écrivant ceci je marche un peu sur des braises, et ce ne sont d'ailleurs pas mes propres réflexions sur l'Histoire et sur le peuple juif, mais bel et bien une tentative d'analyse et de compréhension du geste de LVT,en qui je refuse de voir un antisémite ou un polémiste un peu crétin, et en qui je préfère déceler l'inquiétude d'un intellectuel difficilement en phase avec le monde dans lequel il vit.
Krokodebil
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le 7 janv. 2014

Modifiée

le 9 janv. 2014

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Krokodebil

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