Veuf, Kjetil ne s'entend pas avec son fils adoptif de 6 ans. Il entreprend de rechercher sa mère biologique en Colombie. L'originalité du troisième film d'Arild Andresen réside dans le portrait d'un père qui n'aime pas son fils ou qui, du moins, ne se sent pas capable de vivre avec lui, après la mort brutale de sa femme. La plus grande partie du film se déroule à Bogota, dans une ville opposée par sa chaleur et ses couleurs à la grisaille de Stavanger. La personnalité de Kjetil est complexe et ce que l'on attend, à savoir le rapprochement entre le père et le fils n'intervient pas comme on pourrait supposer. Simplement mis en scène, le film distille une émotion à contre-courant et inattendue, défiant les schémas tout faits. C'est sa plus grande qualité (avec l'interprétation du grand acteur norvégien Kristoffer Joner) qui fait oublier quelques scènes moins réussies et un début quelque peu laborieux.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 20 oct. 2017

Critique lue 221 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 221 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

74 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13