Pumping Iron.
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Un fait divers bigger than life, Michael Bay, The Rock : l'idée de départ semblait alléchante. 'Pain & Gain' n'est pas raté, mais le récit s'étend inutilement et la mise en scène du réalisateur finit par devenir fatigante.
En amincissant le film de 30 minutes, le visionnage aurait été drôlement percutant. Entre l'histoire sensationnelle d'un gang de kidnappeur bodybuilders, le destin incroyable de la victime survivante (les tentatives de meurtre foireuses à son intention sont véridiques) et la détermination abrutie du leader du groupe, 'Pain & Gain' aurait pu être un divertissement dingue. Malheureusement, il n'y avait peut-être pas assez de contenu pour 2 heures de film, et l'oeuvre souffre de nombreuses baisses de régime, notamment pendant l'introduction.
Il en va de même pour la mise en scène. Même si le style du réalisateur s'accorde parfaitement au propos, les mouvements brusques de caméra, le montage à la truelle et les filtres colorés rendent le visionnage un peu désagréable. En revanche, quelques clins d'oeils cyniques sont très amusants tels que la mention "This is still a true story" alors que les personnages atteingnent un niveau de stupidité hallucinant, ou encore le générique de fin se moquant ouvertement des protagonistes ("She did not become a movie star").
D'ailleurs, les acteurs s'en donnent à cœur joie, surtout Mark Wahlberg, totalement investi par son rôle. Dwayne Johnson convaincra un peu moins, la faute à l'écriture un peu chaotique de son personnage.
Quant à la bande-originale, on retrouvera sans surprise un "Gangsta Paradise" amusant, mais les compositions de Steve Jablonsky ne sont pas mémorables. On retiendra éventuellement le morceau d'ouverture "I Believe in Fitness".
Pas assez musclé.
Créée
le 29 sept. 2016
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