Pumping Iron.
Vulgaire, beauf, clinquant, sexiste et parfaitement crétin, voici ce qui caractérise le cinéma de Michael Bay, archétype du bon gros ricain sûr de lui, le genre à rouler en 4x4 cheveux aux vents,...
Par
le 7 sept. 2014
53 j'aime
3
Personnellement, je n’ai jamais attendu de Michael Bay de la réflexion ou de la profondeur... Moi si je vais voir les films de ce mec c’est parce que j’estime qu’il a quand même une sacrée maîtrise du rythme et un véritable sens de l’action régressive. Aller voir "No Pain, No Gain", c’était pour moi le possible plaisir de revoir l’ami Michael à l’œuvre autrement qu’avec plein de gros effets numériques qui tachent de partout. Et le pire, c’est que ça a marché : le plaisir fut là... deux minutes. Parce que oui, je ne retire rien à ce que j’ai dit : il y a dans ce film une vraie science du rythme, c’est pêchu. Mais bon, quand j’ai vu que Bay allait se lancer dans une sorte de trip second degré sur des bodybuilders et les valeurs de l’Amérique, j’ai compris que c’était mort… Désolé, mais ce mec est tout sauf subtil, tout sauf second degré. Et les minutes qui suivirent ne firent que le vérifier. Les personnages sont atrocement potaches, l’humour d’une bassesse consternante et le propos n’est finalement même pas compris par son propre auteur. Désolé Michael, mais il ne suffit pas de dire « Eh mais j’ai fait exprès que ça ait l’air con ! » pour que ça ne le soit pas. Et franchement, tu as beau être un dieu du rythme, enchaîner connerie sur connerie avec un rythme divin, ça n’a pour seule conséquence que de rendre le spectacle divinement consternant. Encore une fois, j’aime beaucoup Bay, mais là... c’était juste trop costaud pour lui.
Créée
le 4 oct. 2017
Critique lue 342 fois
4 j'aime
D'autres avis sur No Pain No Gain
Vulgaire, beauf, clinquant, sexiste et parfaitement crétin, voici ce qui caractérise le cinéma de Michael Bay, archétype du bon gros ricain sûr de lui, le genre à rouler en 4x4 cheveux aux vents,...
Par
le 7 sept. 2014
53 j'aime
3
Michael Bay réalise ici un film qui sort bien de ses habitudes, en effet pas question de fusillades a gogo, d'explosions a tout va et de super cascades de fou saupoudré d'effet spéciaux hallucinant,...
Par
le 12 août 2013
51 j'aime
3
Bon alors, faites des photos, des captures d’écran, sauvegardez dans le cloud, entourez la date dans votre agenda, envoyez un mail à BFMTV ; j’ai mis la moyenne à un film de Michael Benjamin Bay, né...
le 3 sept. 2014
50 j'aime
20
Du même critique
Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...
le 27 août 2020
235 j'aime
80
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
206 j'aime
13
Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...
le 14 déc. 2022
158 j'aime
122