Tout d'abord Miss Peregrine et les Enfants particuliers (titre original : Miss Peregrine's Home for Peculiar Children) est un roman de fantasy écrit par l'auteur américain Ransom Riggs publié en 2011.... lequel est adapté par la scénariste Jane Goldman (Kick-Ass et X-Men : Le Commencement de Matthew Vaughn, La Dame en noir de James Watkins (le seul bon film des nouveaux studios de la Hammer) pour La 20th Century Fox qui a acquis très rapidement les droits, en mai 2011... lesquels vont confier la mise en scéne (en novembre 2011) a Tim Burton qui va engager (en juillet 2014), la troublante Eva Green pour le role de cette très mystérieuse Miss Peregrine une ombrune capable de manipuler le temps et de se changer en Faucon pèlerin qui abrite dans les années 1940 des enfants « particuliers » dans un orphelinat parmi lesquels il y a Emma Bloom (jouée par la lumineuse Ella Purnell... vue précédemment dans Maléfique de Robert Stromberg ou elle jouait le role titre enfant) une jeune et jolie adolescente aussi légère que l'air qui a eu une relation très particulierement avec Abraham « Abe » Portman (joué par (adulte) par Terence Stamp) un jeune homme (juif polonais) devenu le grand père de Jacob « Jake » Portman (joué par Asa Butterfield... le Hugo Cabret de Martin Scorsese) un jeune adolescent très mal dans sa peau qui un jour de janvier 2016... va se retrouver (après la mort de son grand père assassiné par une terrible créature invisible aux yeux du monde qui se nomme Sepulcreux) en compagnie de son père Franklin (joué par l'excellent Chris O'Dowd) sur l'île de Cairnholm, au large du Pays de Galles ou il trouve l'orphelinat en ruine suite a un bombardement de l'aviation Nazi avant d’être emporté par une boucle temporelle ou il découvre ces mystérieux enfants particuliers et le terrible M. Barron (joué par un très bon Samuel L. Jackson)... Ces étranges jeunes anti héros dotés d’étranges pouvoirs tous réunis dans une résidence gothique d'une Mary Poppins assez zarbi interprété par une Eva Green trés sobre et juste qui va leur apprendre à cultiver leur différence pour en faire une force (comme dans les X. Mens) ne pouvait que devenir une œuvre Burtonienne peut être pas l'un de ses meilleures, mais surtout pas l'une de ses pires... Enfin bref, ce film est comme ses personnages séduisant, excentrique et étrange (en fait, mon avis est partagé pour l'instant... il faudrait que je le revois en VO)...
A noter que la superbe photographie est de Bruno Delbonnel (un directeur de la photographie français a qui on doit celle de Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain et Un Long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, Faust d'Alexandre Sokourov, Inside Llewyn Davis de Joël et Ethan Coen et Dark Shadows de Tim Burton) et que malheureusement la musique est composée par Mike Higham et Matthew Margeson qui ont moins de personnalité que Danny Elfman... dommage.
Et que surtout le cinéaste rend un bel hommage au cinémagicien Ray Harryhausen.