8.25: Les malades malgré eux
Un soir de 31 décembre, Baltimore: tout un immeuble est pris pour cible suivi d’un centre commercial: l’analyse des tirs identifient un seul tireur. Eleanor jeune recrue est repérée par le responsable de l’enquête du FBI, Lammarck, et amenée malgré elle à user de ses vieux démons pour essayer de trouver l’auteur des tirs. Les premières analyses établissent un tireur méticuleux ne tirant qu’une seule balle fatale et une profession bouchère est particulièrement visée.
Le voici ce thriller chasse à l’homme au titre évoquant Molière et une certaine thérapie à ses pièces. Un efficace traitement.
Dès l’entame où des voix-offs nous plongent très vite dans le bain, pas de round d’observation tel notre tireur!!! Puis il faut retrouver sa piste mais surtout le comprendre et tenter d’entrer dans sa thérapie en soi. Et qui de mieux que Eleanor étant elle-même un cas typique au parcours a...typique qui va s’avérer déterminant.
On pourrait peut-être regretter certaines séquences un peu courtes, particulièrement une absence de flash-back sur notre enquêtrice en soi, mais le déroulé palpitant et effrayant ainsi que la satire en soi sur les incompétences politiques face à la réalité du terrain et l’excellence du jeu de Shailene Woodley et surtout Ben Mendelssohn, nous promettent un excellent thriller si amateur/trice du genre avec une issue finalement réaliste sur l’indifférence et une évocation indirecte à Molière dont semble s’inspirer notre tueur et sa principale victime en soi... malgré elle.
A recommander.