Metropolis
8.1
Metropolis

Film de Fritz Lang (1927)

Je continue ma remontée fantastique dans le cinéma avec le film allemand muet, en noir et blanc et quelques dizaines de gris, de clair à foncé d’un durée, excusé du peu de 2 heures et 33 minutes. Film de science-fiction Métropolis de Fritz Lang, sorti en 1927. En 2026, Metropolis est une mégapole dans une société dystopique (société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur) divisée en une ville haute, où vivent les familles intellectuelles dirigeantes, dans l’oisiveté, le luxe et le divertissement, et une ville basse, où les travailleurs font fonctionner la ville et sont opprimés par la classe dirigeante (Merci Wiki). Seulement un jour, Maria (Brigitte Helm), une femme de la ville basse, essaie de promouvoir l’entente entre les classes, et emmène clandestinement des enfants d’ouvriers visiter la ville haute ; le groupe se fait repousser par les forces de l’ordre, mais Freder Fredersen (Gustav Fröhlich, le Leonardo DiCaprio de l’époque), le fils du dirigeant de Metropolis, tombe amoureux d’elle. Une histoire impossible pense-t-on dans un premier temps mais comme on n’est au cinéma, même en 1927, rien n’est impossible ! Dans un deuxième temps une deuxième histoire entre en scène, un scientifique qui a inventé la machine qui fait vivre la ville haute, à créer une machine qui peut prendre une forme humaine. De la science fiction, des complots, de l’espionnage, de l’amour mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas un Bond, James Bond. C’est long voir trop long, j’ai mis 3 jours pour pouvoir le voir correctement (mais j’étais peut-être fatigué). Deux pensées par rapport à ce film : la première est par rapport à comment ils (les scénaristes) imaginaient le monde en 2026, heureusement pour nous tous, nous vivons dans de meilleures conditions de vie ; la seconde, c’est d’imaginer ce monde à deux étages, certes, à notre époque, il n’y a pas d’étage entre les deux mondes décrit dans ce film mais n’y a t’il pas quand même un fossé entre la tête et les mains ? Pour répondre à cette question, je citerai Maria : Entre la tête et les mains, le médiateur doit être le cœur… Pour finir, je dirais deux choses beaucoup plus légères, la première est qu’ils avaient déjà imaginer Facetime, Skype, oui en 1927 (Apple peut se rhabiller). Par contre, ils n’ont pas du tout cru au Jeans Levi’s ! Pour les courageux ou les fous (ça dépend des points de vue),voici le lien de Métropolis ! Bon film à vous

DavidRondeau
7
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le 23 janv. 2016

Critique lue 359 fois

DavidRondeau

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