La meilleure critique de Merci Patron ! a déjà été faite, il y a plus d'un siècle et demi, par Alexis de Tocqueville, dans son discours à l'assemblée sur le droit au travail. Peu de choses ont changé depuis cette époque. Un peu d'Histoire : Au milieu du XIXe siècle, l'une des principales revendications des premiers socialistes, bien avant Karl Marx, était le « droit au travail ». Le héraut de cette revendication était Louis Blanc, auteur de la fameuse formule : « De chacun selon ses facultés à chacun selon ses besoins » que Marx reprendra quelques décennies plus tard pour résumer le principe de la société communiste. Le droit au travail se comprend aisément à partir du slogan que Louis Blanc explicita dans le troisième tome de son Histoire de dix ans :



Il y a deux choses dans l’homme : des besoins et des facultés. Par les besoins, l’homme est passif ; par les facultés, il est actif. Par les besoins, il appelle ses semblables à son secours ; par les facultés, il se met au service de ses semblables. Les besoins sont l’indication que Dieu donne à la société de ce qu’elle doit à l’individu. Les facultés sont l’indication que Dieu donne à l’individu de ce qu’il doit à la société. Donc, il est dû davantage à celui qui a le plus de besoins, et il est permis d’exiger davantage de celui qui a le plus de facultés. Donc, d’après la loi divine écrite dans l’organisation de chaque homme, une intelligence plus grande suppose une action plus utile, mais non pas une rétribution plus considérable ; et l’inégalité des aptitudes ne saurait légitimement aboutir qu’à l’inégalité des devoirs. La hiérarchie par capacités est nécessaire et féconde ; la rétribution par capacités est plus que funeste, elle est impie.



Ce qui signifie en clair que la rétribution au mérite, c'est le mal et que la rétribution au besoin c'est le bien ; qu'il est du devoir des méritants d'assouvir les besoins des nécessiteux. Ainsi, les besoins font de nous des créanciers de la société, tandis que nos facultés font de nous ses débiteurs. Prenez deux boulangers : L'un fait du mauvais pain, l'autre du bon. Celui qui fait du mauvais pain, vend moins, forcément. Donc il a plus de besoin : il devra être rétribué davantage, aux frais du bon. Telle était la morale et la justice d'après Louis Blanc : Plus vous êtes mauvais, plus on vous doit. Plus vous êtes bon, plus vous devez aux mauvais. En bref, les bons doivent être les esclaves des mauvais.


On aurait voulu légitimer le ressentiment ou l'envie par des principes moraux que l'on ne s'y serait pas pris différemment. C'est ce qu'on peut appeler la morale du ressentiment, en nous inspirant du terme de Nietzsche dans sa Généalogie de la morale. (Qui la nommait aussi « morale d'esclave ».)


La revendication du « droit au travail » ne reposait pas sur d'autres principes. Ceux qui ont le plus ont le devoir moral, bientôt légal, de subvenir à tous les besoins de ceux qui ont le moins. Donc notamment de leur fournir du travail s'ils en ont besoin.


Dans ces conditions, il est évidemment beaucoup plus intéressant d'en faire le moins possible. Prenant conscience que son système tendait à décourager la production, Louis Blanc proposa d'afficher l'inscription suivante dans tous les ateliers : « Tout paresseux est un voleur. » posant ainsi le premier jalon de ce que sera toujours le « socialisme réel » : un système dictatorial de pénurie et de travail forcé. Au nom de l'altruisme.


Autonomie, indépendance, volonté de faire mieux, de progresser, de s'en sortir, d'agir, d'apprendre, de se dépasser, de croître, de faire par soi-même, de se réaliser par sa propre perfectibilité, accomplissement de soi, respect des individus... autant de vertus inexistantes voir nuisibles pour la morale du ressentiment. En lieu et place, elle se traduit logiquement par la dépendance, l'inertie, la passivité, l'assistanat, le nivellement par le bas, les lamentations, l'envie, la jalousie, le dénigrement, la haine… en d'autres termes, elle incite non à affronter et résoudre ses malheurs, mais au contraire à s'y complaire dans la pleurnicherie. Notons par ailleurs qu'elle anéantit la vertu de générosité, laquelle requiert précisément, pour avoir un sens, d'être au-delà du devoir.


Dans la foulée, la notion de responsabilité est aussi vidée de son sens : D'après ces principes, si des malheureux n'arrivent pas à subvenir à leur besoins, il est absolument inconcevable qu'ils puissent avoir leur part de responsabilité. Dès lors que c'est aux autres de subvenir à leur besoin, que c'est leur devoir, la responsabilité de leur malheur est imputé à ceux qui n'ont pas remplis leur devoir. On érige donc en principe absolu que quoi qu'il arrive, c'est la faute des autres. Un individu n'a pas à assumer ses problèmes, ce sont aux autres de les assumer pour lui. Celui qui a des problèmes est nécessairement une victime. (Apparition du fameux : « C'est la faute à la société. »)


Les travailleurs sociaux sont les premiers à savoir qu'il n'y a rien de plus contre-productif que l'assistanat pour sortir un individu de ses difficultés. Le but d'une politique sociale est de permettre aux individus de devenir autonomes et indépendants. Dans le domaine économique et social, la systématisation de la morale du ressentiment a donc pour conséquence logique et inévitable la consommation du capital, la pénurie, le chômage et la misère.


L'idée qu'elle sous-tend est qu'il y aurait des personnes déterminés ou destinés à la nullité, qu'il faudrait donc prendre par la main, et que l'inégalité des aptitudes est une fatalité et une injustice en soi. Cette vision, en plus d'être fausse, est une insulte envers ceux qui se sont démenés ou qui se démènent pour améliorer leur condition.


Il y a certes un cas où un individu a le devoir de subvenir aux besoins d'autres individus, du moins pendant un certain temps, ce sont les parents envers leurs enfants. Mais à cela il y a une raison précise, qui est que les enfants n'ont pas demandé à venir au monde, et que c'est bien les parents qui les ont fait venir et qui, de ce fait, sont responsables d'eux et doivent subvenir à leur besoin jusqu'à ce qu'ils deviennent autonomes et indépendants. Tenant le paternalisme pour un idéal moral, social et politique, la morale du ressentiment révèle son caractère infantile.


Enfin, une autre conception qui se greffe à la morale du ressentiment est que la fin justifie les moyens. Dès lors que la morale classique et le droit sont des inventions de la classe dominante, tout est permis. Marx explique que les notions de bien, de mal, de justice, de droit, de vérité, sont relatives aux classes. Georges Sorel, l'importateur du marxisme en France, dira que la violence est salutaire, si tant est qu'elle soit « prolétarienne ». On retrouvera sans surprise le même raisonnement dans les écrits de Lénine, puis de Trotski. Ainsi, la morale du ressentiment sert rapidement de caution à l'usage de la contrainte, du mensonge, de l'escroquerie, de l'intimidation et de la violence.


Mais revenons au film. Merci Patron ! est l'incarnation de la morale du ressentiment, qui est la mentalité française de notre époque. Il la suppose implicitement. A cet égard, le titre du film à lui-seul pourrait suffire. Il est bien sûr ironique, tout comme l'est François Ruffin qui, durant tout le film, décrit continuellement Bernard Arnault comme un grand homme, un bienfaiteur, ayant la main sur le coeur. Par cette ironie, il exprime en creux que c'est ce qu'il souhaiterait. Ainsi donc, les individus faisant partie des couches supérieures ont une dette envers ceux qui sont dans les couches inférieures. Au fond ils devraient être leurs bienfaiteurs, leurs tuteurs, assouvir tous leurs besoins.


Bernard Arnault a donc le devoir de fournir un emploi au père de la famille Klur. Premier présupposé implicite du film. Le deuxième présupposé, corollaire du premier, est que, puisque Bernard Arnault doit un emploi à Monsieur Klur, alors, en mettant fin à son contrat, Bernard Arnault est responsable de la pauvreté de la famille Klur. Ajoutez à cela l'instrumentalisation de la misère pour jouer sur la corde sensible, vous avez votre oeuvre.


Il va de soi qu'aucun des deux présupposés ne sont argumentés dans le film. Ils sont à ce point ancrés dans la mentalité française de notre époque qu'une telle justification serait superflue, voire indécente. En fait si vous ne les admettiez pas, le film apparaîtrait pour ce qu'il est : une escroquerie en bande organisée, un concentré de haine enrobé de démagogie.


La morale du ressentiment est dans la dépendance totale des sujets auxquels elle voue sa haine. Ainsi, nos héros semblent incapables de mépriser, donc d'ignorer, Bernard Arnault. Il est à la fois un objet de haine, autrement dit de fascination, et un objet dont on demande à être dans la dépendance totale, car la famille Klur est et doit vivre entièrement dans la dépendance du milliardaire.


François Ruffin n'aide pas la famille Klur à se sortir de cette dépendance, il fait exactement le contraire en la mettant encore plus sous la tutelle de celui-ci, et en leur enseignant sa vision infantile de la vie, celle qui prévaut dans notre pays : En pleurnichant bien fort, on peut obtenir de l'argent gratuit. Ou plutôt, ce n'est pas que l'on peut obtenir de l'argent, c'est que c'est la manière d'améliorer sa condition. En se lamentant, pas en cherchant des solutions.


C'est ainsi que les socialistes comprennent le progrès social. Exemple typique : Il n'y a certainement aucune période où la condition des ouvriers se soit amélioré autant que durant le XIXe siècle. Entre le début et la fin de ce siècle, la condition d'un ouvrier est sans commune mesure. Les socialistes, économiquement incultes la plupart du temps, n'y voient pas l'effet du développement du capitalisme et donc de l'augmentation du capital par tête, qui seuls permettent pourtant d'expliquer cette croissance massive et sans précédent des niveaux de vie ; ils se figurent qu'il s'agit là du fruit des luttes et des revendications de la classe ouvrière… (Serait-ce donc ces luttes sociales qui auraient fait croître la population européenne d'environ 300% au XIXe siècle, comparé aux 3% des siècles précédents ?!) Dans la réalité, l'amélioration des niveaux de vie, on la doit à des innovateurs, à des capitalistes, qui ne pouvaient s'enrichir qu'en permettant à des millions de gens d'accéder plus facilement à des biens et des services. Réalité inacceptable pour un socialiste.


L'occasion m'est donné de faire un brin de pédagogie. La richesse ne tombe pas du ciel, elle se crée. Primitivement, l'homme est dépourvu de tout. L'état premier de l'homme, c'est la misère. Ainsi, en économie, on ne cherche pas à expliquer pourquoi et comment il se fait que la pauvreté existe, car cela ne fait aucun mystère, nous sommes arrivés ainsi ; mais pourquoi et comment il se fait que l'enrichissement existe. L'une des plus grossière erreurs des socialistes, pourtant réfuté un nombre incalculable de fois, consiste à penser que la richesse est déjà là, en quantité finie, et qu'il suffirait de la partager équitablement. D'où il suit que l'inégalité de richesse est injuste : Pourquoi certains auraient une plus grosse « part du gâteau » ?


Ceux qui voient les choses ainsi partent systématiquement de la société au point où elle en est aujourd'hui, sans jamais chercher à en comprendre sérieusement comment cela a été possible, quels sont les mécanismes économiques sous-jacents qui ont notamment pu permettre d'en arriver à ce point par rapport au dénuement primitif. C'est l'objet même de la science économique, qu'ils ignorent superbement.


Nos partageurs héritent donc sans le savoir des conceptions économiques pré-scientifiques, pour ne pas dire archaïques. On justifiait le pillage et l'esclavage à partir des mêmes présupposés. Les Anciens n'étaient pas tous belliqueux, ils ignoraient simplement comment fonctionnait la croissance économique. Ils pensaient, à l'instar d'Aristote ou de Montaigne, que ce que l'un gagne, l'autre le perd et réciproquement. Ergo, que le pillage ou l'esclavage était la seule manière pour une société de vivre confortablement. D'après ces présupposés, l'agrandissement du « gâteau » est un phénomène miraculeux et inexplicable car jamais on a retrouvé l'homme préhistorique immensément riche dont toutes les richesses actuelles découlent.


Je ne digresse pas. Un esprit logique aura compris que cela répond à la question de savoir si, lorsqu'un employeur licencie du personnel, on peut dire que celui-ci est responsable de la misère de ces derniers ou pas. Illustrons cela par un exemple simple. Supposons qu'un jour vous offriez un sandwich à un sans-abri. Le lendemain, vous le recroisez, et vous ne lui offrez pas de sandwich. Celui-ci vous tient pour responsable de sa faim, parce que vous ne lui avez pas offert de nouveau un sandwich. Et puisque vous êtes responsable de sa faim, il se sent légitime à vous extorquer de l'argent par la force. On comprend aisément qu'une telle attitude est absurde et dangereuse, parce que vous n'êtes nullement responsable de sa faim, et que vous ne devez pas au sans-abri un sandwich quotidien, même si votre condition est supérieure à la sienne.


Pourtant, c'est bien ce raisonnement qui est à l'oeuvre dans le film. On objectera éventuellement que Bernard Arnault n'offre rien en échange de rien, Monsieur Klur travaillait en échange de son salaire. Mais ce que Bernard Arnault lui a offert, et rien ne l'y obligeait, c'est un contrat de travail, où chaque partie s'engage le temps de l'accord et conformément à celui-ci. Inutile de préciser que ce contrat ne stipulait pas que Monsieur Klur serait employé à vie. De même, lorsque vous offrez un sandwich à un sans abri, cela ne signifie pas un engagement de votre part à fournir un sandwich à vie. On pourrait d'ailleurs reprendre la même comparaison avec un rapport de client à entreprise : Ce n'est pas parce que vous achetez un jour un produit de telle marque que cela vous engage pour toute votre vie à vous fournir chez cette marque. Une fois le produit payé, vous n'avez plus de dette envers la marque. Donc sauf à montrer que Monsieur Klur n'a jamais été payé pour le travail qu'il a fourni chez LVMH, l'entreprise ou son propriétaire n'a pas de dette envers la famille Klur, qui elle, est bien endettée, notamment à cause d'un accident de voiture. Ruffin nous expliquera bientôt que ça aussi, c'est de la faute de Bernard Arnault.


Le lecteur est peut-être en train de se dire : « Qu'est-ce que ce type raconte ? Que Monsieur Klur aurait dû trouver un autre travail ou lancer son entreprise ? Dans la conjoncture actuelle ? Mais dans quel monde ce type vit-il ? » Il faut bien reconnaître que trouver ou retrouver un emploi – surtout à cet âge – dans la France actuelle peut s'avérer être une mission impossible. Quant à entreprendre, je n'en parle même pas. N'est-ce pas précisément là que réside le problème et le combat ? Oui, c'est bien là, mais avec un diagnostic erroné, on propose des solutions erronés. La cause de cette situation, c'est la quantité colossale – le mot est faible – d'impôts et de réglementations, ou, en d'autres termes, l'étatisme. Lequel est et a été directement ou indirectement inspiré, je vous le donne en mille, par les idées socialistes à divers degrés. Ce n'est pas ici le lieu de démontrer en quoi c'est l'interventionnisme étatique qui établit le chômage, je renvoie le lecteur à la vaste littérature économique existante sur le sujet. En France, on a jamais voulu admettre cette évidence que la théorie et les faits démontrent pourtant aussi clairement que de l'eau de roche. J'ignore si on l'admettra un jour. En attendant, on préfère traiter les effets en aggravant les causes, c'est dire qu'on aime se plaindre. Eh, quoi ! Notre pays a une réputation à tenir ! Certes on sacrifie quelques millions de gens au passage, mais la France garde son identité.


Vous ne pouvez pas exiger qu'on vous rétribue simplement parce que vous en avez besoin. Une société fondée sur un tel principe s'effondrerait et/ou se transformerait en dictature, comme on l'a vu dans l'Histoire. Vous devez mériter votre rétribution et/ou l'obtenir par le consentement volontaire d'autrui. Donc sans vous servir de la force, de la fraude, de la menace, de l'escroquerie ou de l'intimidation. La question qui vient ensuite est la suivante : Qu'est-ce que le mérite ? En quoi Bernard Arnault mérite t-il sa fortune ? Le mérite, au sens économique et social, c'est la faculté à satisfaire les besoins ou les désirs des gens, quel que soient ces besoins ou ces désirs. Et cela se mesure au prix que ceux-ci sont prêts à mettre pour ce que vous faites. Lorsque ce que vous faites sera autant demandé que les produits LVMH, vous gagnerez autant que Bernard Arnault. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce sont les consommateurs – que nous sommes tous – qui décident qui sera riche, qui sera pauvre. User de la force, de la fraude ou de l'escroquerie pour substituer ses préférences au libre choix des consommateurs est une aspiration dictatoriale.


La condition d'une société libre, et, incidemment, prospère, est que, sauf dans le cadre d'un engagement mutuel volontaire, aucun individu, quel que soit sa condition sociale, sa race, son sexe, sa nationalité, sa religion, son opinion, n'a a priori une dette envers un autre. La seule chose que l'on doit aux autres, c'est le respect de leurs droits individuels, c'est-à-dire les laisser vivre comme ils l'entendent.


Lorsqu'on entend François Ruffin se réclamer de Robin des Bois ou de la Révolution française, cela fait sourire. Ce que Ruffin semble avoir compris de Robin des Bois, c'est qu'il « volait aux riches pour donner aux pauvres ». Rappelons que Robin des Bois rendait à la population l'argent qu'elle avait honnêtement gagné et que le pouvoir politique lui avait extorqué par les impôts. Quant à la Révolution française, celle-ci a sanctifié la liberté et la propriété contre l'arbitraire politique. L'égalité qu'elle prône, c'est l'égalité en droit et non pas l'égalitarisme de Babeuf que même Robespierre raillait.


En commençant cet article, je disais que Tocqueville avait fait la meilleure critique de ce film. Mais il y en a d'autres. Il y a celle, assez longue, de 1957 qui s'intitule La Grève par Ayn Rand ; et celle, assez courte, de 1916, par William Boetcker, que je peux donc citer dans son intégralité :



You cannot bring about prosperity by discouraging thrift.
You cannot strengthen the weak by weakening the strong.
You cannot help little men by tearing down big men.
You cannot lift the wage earner by pulling down the wage payer.
You cannot help the poor by destroying the rich.
You cannot establish sound security on borrowed money.
You cannot further the brotherhood of man by inciting class hatred.
You cannot keep out of trouble by spending more than you earn.
You cannot build character and courage by destroying men's initiative and independence.
And you cannot help men permanently by doing for them what they can and should do for themselves.


gio
1
Écrit par

Créée

le 21 mai 2016

Critique lue 4.8K fois

33 j'aime

69 commentaires

gio

Écrit par

Critique lue 4.8K fois

33
69

D'autres avis sur Merci Patron !

Merci Patron !
pphf
8

*L'arnaqueur arnaqué (ou le financier et l'espiègle)

Des critiques plus ou moins politiques • Le premier reproche, formulé souvent de façon moins explicite, est d’ordre vaguement politique. Répondre à la violence capitaliste par une autre violence,...

Par

le 18 mai 2016

62 j'aime

9

Merci Patron !
MarianneMarsac
5

Merci Ruffin ?

Oui, Merci Patron est un documentaire sympa et utile. Mais qui documente quoi ? On montre des gens qui ne bouffent pas, qui sont menacés de perdre leur maison, qui n'ont plus de boulot. Et puis on...

le 8 mai 2016

43 j'aime

2

Merci Patron !
sseb22
8

Ah si seulement il pouvait servir à quelque chose !

Dans le cadre de Cinexpérience #13, j'ai pu découvrir (dans tous les sens du terme puisqu'on ne sait pas ce qu'on va voir avec Cinexpérience) ce "Merci, patron" ainsi que l'association Fakir, fondée...

le 10 févr. 2016

40 j'aime

14

Du même critique

The Red Pill
gio
8

Invitation à la réflexion critique

Les documentaires honnêtes se font de plus en plus rares. Aujourd'hui, seuls sont promus les films qui caressent le public dans le sens du poil, qui vont dans le sens de ce que la majorité pense...

Par

le 2 oct. 2017

36 j'aime

5

L'Empire du moindre mal
gio
1

Philosophe français. Pensée light. Zéro calorie.

Jean-Claude Michéa est un produit typiquement franchouille. Il n'y a que dans notre nation éternelle qu'un individu qui concocte une telle tambouille de concepts peut atteindre une telle...

Par

le 9 mai 2015

36 j'aime

36

Bowling for Columbine
gio
3

Plus c'est gros, plus ça passe.

Si mes souvenirs sont bons, c'est avec Bowling for Columbine, au début des années 2000, que j'ai découvert Michael Moore. Du moins est-ce le premier film que j'ai vu de lui. J'avais alors seize ou...

Par

le 12 oct. 2015

35 j'aime

21