Mensonges d'État par Scarlett

Je me suis pas mal emmerdée jusqu'au moment où, pour entrer en contact avec un terroriste, DiCaprio décide d'inventer un autre terroriste qui forcerait l'admiration du premier.

Je m'attendais donc à une machination intéressante, avec faux-attentats et manipulation des médias à la clé. Finalement, tout ce qu'on voit c'est une explosion sur CNN, qui manifestement ne vérifie pas trop ses sources. Oh et puis le faux-terroriste, mince alors on l'avait laissé tout seul, allons le chercher, comme ça pendant ce temps-là les vrais méchants pourront enlever la copine de Leo.

Et là je retombe dans mon ennui.

Si le plan de Dicaprio avait été intelligent et avait pris plus de place dans l'histoire (c'est quand même le pitch si je ne m'abuse... mensonge d'état...), j'aurais peut-être pardonné le coup de Russel Crowe en père de famille, riche et plein d'expérience, mais qui en fait ne comprends rien au terrain et qui dès la première seconde où il parle joue le mec exaspérant au cas où on aurait pas compris qu'il était antipathique. J'aurais peut-être aussi pardonné le coup de Leonardo Dicaprio jeune et fougueux, mais qui lui comprend, et qui tombe amoureux d'une belle indigène. J'aurais peut-être pardonné le chef des services secrets hyper beau et hyper intelligent, à la James Bond mais sans le 15ème degré. Pas sûr que j'aurais pardonné le coup de la cavalerie à la fin par contre (j'aimerais en dévoiler plus mais je me suis déjà faite engueuler pour un spoil alors bon). Bon la question ne se pose pas de toute façon, puisque le plan était bidon.

J'ajoute que Dicaprio joue très bien le mec qui se fait péter les doigts.