Ma première impression devant ce film fut de me dire qu’il ressemblait à ceux du studio Ghibli. Après une rapide vérification sur internet, j’ai appris qu’il était produit par d’anciens membres du studio, sous un nouveau label « Studio Ponoc », à surveiller de près donc… Voilà qui a suscité grandement mon intérêt, malheureusement, je dois dire que la déception l’a emporté sur l’enthousiasme au fil des minutes.
Mary découvre une fleur qui lui permet d’user de la magie et d’être promu à l’école de magie Poudla… heu pardon, Endor. À vrais dire, l’école est ici un prétexte pour faire vivre à Mary une aventure initiatique, ou elle découvrira le sens profond des choses essentiels.
Bon, l’histoire ne m’a pas convaincu, le début est franchement sympa, le reste est, dans un premier temps, déjà vu, dans un second temps, ennuyeux, malgré tout ce qui se passe à l’écran. Si l’œuvre parait originale dans ses décors et ses ambiances, on ne saurait s’empêcher de penser à Harry Potter, par moment, tellement le contexte est similaire. Par ailleurs, l’histoire manque un peu d’intrigue secondaire, il est trop linéaire, et manque d’intensité.
L’animation est réussie, toutefois, lorsqu’on sait qu’il s’agit d’ancien de Ghibli, la comparaison semble inévitable, et ce dernier film, malheureusement, n’égale pas les chefs d’œuvres passés. Mais, il s’agit tout de même d’un résultat honorable et satisfaisant.
La musique manque d’intérêt, les personnages aussi. Ces derniers sont un peu fades, surtout lorsqu’on considère l’univers haut en couleur dans lequel ils évoluent.
Malgré l’avis très négatif que je développe ici, je dois préciser que j’avais d’autres attentes pour ce film, mais qu’en l’état, il reste tout de même digne d’intérêt, et surtout agréable à regarder. Même si ce n’est pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, le divertissement remplit sa fonction et sait nous émerveiller par certains aspects. Je suis mitigé, mais je reconnais la qualité finale de cette production. Le studio Ponoc fera mieux la prochaine fois, je croise les doigts.
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